19 févr. 2014

Les lycéennes montreuillaises sur le site du camp

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Mercredi 19 février, nous accueillons des lycéennes du Lycée agricole Edgard Pisani de Montreuil-Bellay.
C'est d'abord l'installation de la maquette du camp près de la stèle commémorative érigée en janvier 1988, et devant la cave d'une ferme qui a disparu en 1908, cave qui devient prison souterraine (le gnouf) pendant toute la durée du camp, de juin 1940 à novembre 1945.

Cliquer sur les photos pour les agrandir.

 Willy Jousselin, Jean Richard et Véronique (Madame Willy), 
de L'AMCT - les Amis de la Mémoire du Camp Tsigane.

Puis c'est, devant la maquette, le rappel de l'historique du camp aux lycéennes :
   - La construction, dès janvier 1940, d'une poudrerie par une quinzaine d'entreprises sous la responsabilité de la GTM (Société des Grands Travaux de Marseille). Sont embrigadés quelque 350 Républicains espagnols réfugiés en France après leur défaite devant Franco, condamnés à ce qu'il faut bien appeler des travaux forcés.

- L'internement par les Allemands, en juin, des soldats français et alliés qui fuient devant l'avancée ennemie, ainsi que quelques civils, dans le principal lotissement de baraquements où devraient être hébergés les employés de la poudrerie jamais achevée.
Ce camp est alors un stalag, seule période pendant laquelle il est administré par les nazis. C'est également pendant cette période, en septembre 1940, que le site est entouré par des Annamites d'une double rangée de barbelés électrifiés. Deux miradors, un à chaque extrémité, complètent l'enfermement.
Le camp forme un quadrilatère d'un kilomètre de long sur environ une cinquantaine de mètres de large,  coincé entre la grand route Angers/Poitiers et une voie ferrée qui relie également ces deux préfectures.

 Le site de l'ancien camp photographié en 1981.

   - Le site est abandonné au printemps 1941, après la déportation des soldats français outre-Rhin. Les ressortissants célibataires du Commonwealth ont été transférés dans un camp installé à Saint-Denis, dans la banlieue nord de Paris, pendant que les couples étaient envoyés en résidence surveillée dans des hôtels de Vittel (Vosges).
   - Le 8 novembre 1941, le site "accueille" ses premiers Tsiganes, appelés "nomades" depuis la loi du 16 juillet 1912, ainsi que des clochards raflés dans les rues de Nantes au cours du printemps. Vichy a décidé de fermer certains petits camps que la 4ème République finissante avait ouverts à la suite du décret signé le 6 avril 1940 par son dernier président, Albert Lebrun. Ces 258 premiers internés viennent du camp de La Morellerie, commune d'Avrillé-les-Ponceaux (Indre-et-Loire).
Au cours des mois et des années qui suivent, il en arrive d'autres camps, et Montreuil-Bellay devient le plus grand pour nomades de tout le territoire national. L'effectif maximum est atteint en août 1942 : ils sont alors 1086 à être parqués derrières les barbelés angevins.

 Le camp en 19454, photographié d'un mirador.
Archives J. Sigot, J.-C. Leblé.

Les internés sont au début surveillés par des gendarmes, secondés en janvier 1943 par des gardes civils qui échappent ainsi au départ pour l'Allemagne qu'a imposé la Relève forcée en septembre1942. A partir du printemps suivant, d'autres gardes civils se font embaucher par la sous-préfecture, cette fois pour se soustraire au STO en Allemagne (Service du Travail Obligatoire, institué en mars 1943).

Le site est un lieu de promenade dominicale pour des Montreuillais frustrés de distractions pendant ces années d'occupation.

 Les internés nomades interpellent les Montreuillais en promenade.
Archives J. Sigot, fmm.
 
   - Le camp est bombardé et mitraillé à plusieurs reprises pendant l'été 1944 et, en juillet, les nomades sont transférés dans un autre lotissement de l'ancienne poudrerie. Les clochards sont quasiment tous morts pendant l'hiver 1942/1943. Pour éviter les évasions, puisqu'il n'y a pas ici de clôture, on enferme le soir un enfant de chaque famille dans les cellules d'une prison en béton armé construite par et pour les Républicains espagnols au printemps 1940. On sait bien qu'aucun adulte n'abandonnerait son enfant !

 La prison du second lotissement de la poudrerie,
elle aussi bombardée par les alliés été 1944.

Montreuil-Bellay est libre fin août 1944, les derniers Allemands ayant fui devant l'avancée des troupes américaines. Quelques jours plus tard, des FFI entrent dans le camp pour y chercher des armes ; ils n'en trouvent pas et repartent, mais "oublient" de libérer les nomades pour qui la guerre continue quand la ville proche tond ses femmes en expiation...

   - Début septembre, arrivent 145 soldats du Reich interceptés par les alliés, dont 107 Russes "blancs" qui, avec les Allemands, combattaient leurs compatriotes communistes. Ils ne restent qu'une quinzaine de jours à Montreuil-Bellay, la sous-préfecture de Saumur les réclamant pour divers travaux de déminage et de nettoyage.
Toujours début septembre, sont également internés quelques collaborateurs locaux, vite expédiés dans le camp de Châteaubriant pour éviter qu'ils ne soient "molestés", voire fusillés, par des libérateurs en mal de vengeance.

   - Les internés nomades réintègrent le camp principal aux premiers jours d'octobre 1944... pour la rentrée des classes ; en effet, une école existe derrière les barbelés depuis novembre 1941.
   - Ils quittent tous Montreuil-Bellay le 16 janvier 1945, mais sans être libérés pour autant : le plus grand nombre est envoyé dans les camps de Jargeau (Loiret) et d'Angoulême (Charente). Les derniers ne retrouveront la route que début juin... 1946 !
  
   - C'est que le Gouvernement Provisoire de la République a besoin du site de Montreuil-Bellay pour y transférer des civils allemands interceptés par les libérateurs en Alsace et en Moselle, et regroupés en attendant dans le camp du Struthof que la France fait désormais sien.
Le soir du 20 janvier 1945, après deux jours de voyage en wagons à bestiaux, ils sont 796 à franchir les barbelés de la route de Loudun : 620 femmes, 105 hommes et 71 enfants.
   - Les rejoignent en mai des soldats allemands après la fin de la poche de Saint-Nazaire. En juillet, c'est l'arrivée de néerlandaises qui avaient épousé des nazis. Des femmes, violées par leurs vainqueurs peu après leur arrivée dans le camp du Struthof, mettent des enfants au monde en octobre dans le camp de Montreuil-Bellay.

   - Les survivants - parce qu'il y a eu de nombreux décès dans cette population peu préparée à de telles conditions de vie dans des baraquements le plus souvent délabrés - quittent l'Anjou le 20 novembre 1945, transférés dans le camp de Pithiviers (Loiret).

   - Au printemps 1946, le site, dorénavant "ouvert", reçoit des soldats français "indigènes" pour des manœuvres, les casernes de la région ne pouvant les recevoir. Ils font des manœuvres le jour et dansent le soir en ville. L'un d'eux, ayant épousé une Montreuillaise, ne retournera pas en Afrique.

   - Le 22 octobre 1946, tous les baraquements en dur du camp sont vendus aux enchères par les Domaines. J'en retrouverai un à Verrue (Vienne), acheté par un boulanger ; un autre à Mauzé-Thouarsais (Deux-Sèvres) ; tous deux sont aménagés en salles des fêtes !!! Un boulanger de Vihiers (Maine-et-Loire) en acquiert un pour s'agrandir.

Le baraquement remonté aux Chauleries, commune de Verrue.

Quelques décennies plus tard, l'épousée me donne
sa photo de mariage devant 'Le moulin de la Galette".
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   - L'ancien camp de concentration de Montreuil-Bellay peut maintenant sombrer dans l'oubli... jusqu'à son "invention" fortuite en 1980 par un instituteur passionné d'histoire locale...

Pour les lycéennes, c'est maintenant la visite des ruines : l'ensemble magasin-cuisines-réfectoire ; une feuillée (latrines collectives) ; les vestiges d'un ancien baraquement en dur dont il ne reste qu'un pilier central qui soutenait le plancher en hauteur, le terrain n'étant pas plat, et surtout les marches à chaque extrémité ; des trous au sol dans lesquels étaient plantés les poteaux de la clôture de barbelés ; les excavations creusées par deux bombes larguées par les alliés pendant l'été 1944, et qui n'ont pas explosé.
La visite s'achève par la descente dans la cave-prison où les lycéennes découvrent des graffitis gravés dans le plafond par des internés..

Le cinéaste Alexandre Fronty filme deux anciens internés 
sur les ruines de l'ensemble magasin-cuisines-réfectoire. 


Double rangée de trous dans lesquels étaient plantés
les poteaux de la double clôture de barbelés.
2,50 m entre les rangées ;
16 m entre deux poteaux d'une même rangée.

La photo rituelle des visiteuses sur les marches d'un ancien baraquement en dur.

Les marches photographiées au début des années 1980
après que j'ai appris ce qu'elles avaient été.

Noms d'anciens internés gravés dans l'ardoise de la stèle.
Les autorités ont préféré "camp d'internement" 
à "camp de concentration", 
appellation retrouvée dans tous les documents de l'époque.


6 févr. 2014

Ouvrages de Jenny, Geneviève et Jacques Sigot

Jenny Sigot Müller

Cliquer sur les clichés pour les agrandir.

* La poésie retrouvée
Traduction de Brief einer Unbekannten ; Lettre d'une Inconnue de Stefan Zweig
Université de Genève ; 2001-10


















* La Place de la voix dans l'évaluation de la qualité de l'interprétation.
La voix comme critère d'évaluation ? 
Travail de recherche ; Mémoire ; août 2004

















* Entre deux voix
Journal d'une interprète de conférence
Editions Mon Village ; 2012-10 ; ISBN 978-2-88194-240-2

 


 


 

 

 

Geneviève Sigot

* LEmpoisonneuse et le Poète. L’affaire Dovalle ; éd. de la Houdinière ; 1986.
- Une jeune femme a empoisonné plusieurs membres d’une famille de notables montreuillaise en 1806 ; elle est guillotinée à Angers en 1807.
Ouvrage rédigé à partir des minutes du procès et de l’histoire de Montreuil.

1986 (deux couvertures)






 * L'Hôpital Saint-Jean, ou les Pauvres à l'Hôtel-Dieu. Montreuil-Bellay 1300-1800 ; ci-dessus en livre.
éd. de la Houdinière ; 2009. Ouvrage broché de 230 pages.
ci-dessous, en brochure.



* L'hôpital Saint-Jean de Montreuil-Bellay.
éd. de la Houdinière ; août 2014. Brochure de 36 pages. 

Jacques Sigot



* Ma ville entre les Bleus et les Blancs - La Bataille de Montreuil-Bellay, le 8 juin 1793
 éd. Hérault ; 1982. 
-  Les guerres de Vendée à Montreuil-Bellay. (Epuisé).














Premier ouvrage édité.



* Poèmes d’un temps, éditions Hérault – Maulévrier ; 1982. Edition hors commerce.


* Un camp pour les Tsiganes... et les autres - Montreuil-Bellay 1940-1945
éd. Wallâda ; 1983.
            - Prix Romanès 1984
            - Prix du Salon français du Livre régional.
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Rééditions :
* Ces barbelés oubliés par l’Histoire - Un camp pour les Tsiganes... et les autres - Montreuil-Bellay 1940-1945, éd. Wallâda et Cheminements ; 1994. (édition épuisée)








* Ces barbelés que découvre l’Histoire - Un camp pour les Tsiganes... et les autres - Montreuil-Bellay 1940-1946, éd. Wallâda ; mars 2010. (Retirée de la vente)












 * Des barbelés que découvre l’Histoire - Un camp pour les Tsiganes... et les autres - Montreuil-Bellay 1940-1946, éd. Wallâda ; avril 2011.













* Historique des Mairies de Montreuil-Bellay - 1622-1989, éd. de la Houdinière ; 1989.
- Ouvrage publié sous forme de photocopies reliées. Consulter en bibliothèque.


* Automne 43 - Aux portes de l’enfer - Montreuil-Bellay, Doué-la-Fontaine, Saumur, éd. de la Houdinière ; 1993.

- La vie, l’arrestation et la mort d’un réseau de résistance pendant la Seconde Guerre mondiale. (Epuisé)

* Chronique de guerre d’une petite ville d’Anjou - Montreuil-Bellay 1939-1945, éd. CMD ; 1994.

 - Montreuil-Bellay tout au long de la Seconde Guerre mondiale. (Epuisée)

* La boule de fort, éd. CMD ; 1994.
- Le jeu de la Boule de Fort et la vie des sociétés en Anjou. Album illustré. (Epuisée)


* Le procès de Marcel Petiot, Le bon docteur de la rue Le Sueur ; éd. CMD ; 1995.

* France : 1939-1946. L'Internement des Tsiganes. Numéro spécial Etudes Tsiganes n° 2/1995

* A la découverte des noms des rues de Nantes, éd. CMD ; 1996 ; co-auteur : Jean-Pierre Rault.
- L’histoire des noms des 2.800 rues de la ville de Nantes. 

Additif : * Découverte Les Noms des Rues de Nantes, éd. CMD ; 1999. (Rédigé à partir des courriers des lecteurs)

* Nantes. Le Transbordeur, éd. CMD ; 1996.
- L’histoire du pont à transbordeur de Nantes démoli en 1958. Album illustré.

* Montreuil-Bellay. Le nom des rues et des places, éd. CMD ; 1996.

- Historique de tous les noms de rue de Montreuil.

* Nantes. 1935-1965. Trente ans de photographies de René Perdriau, éd. CMD ; 1998.
- Nantes vue par René Perdriau et des témoignages de l’époque, essentiellement des articles de presse..

* Charente-Maritime. Le Transbordeur de Rochefort, éd. CMD ; 1998.


- L’histoire du pont à transbordeur du Martrou, restauré et toujours en service l’été. Album illustré.

* Saumur par Célestin Port¸ Album illustré ; éd. CMD ; 1999.

* La Dive et son canal, Album illustré ; éd. CMD ; 1999. 

 
* Doué-la-Fontaine, Album illustré ; éd. CMD ; 2000. Cartes postale de Jean Guilbaud.

* Le Maine-et-Loire  par Célestin Port¸ Album illustré ; éd. CMD ; 2001.

* La Résistance sacrifiée, un réseau Buckmaster en Anjou, Geste-Editions ; 2002.

         - Historique d’un réseau de résistants dans le Montreuillais et le Douessin. Arrêtés en septembre et octobre 1943, la plupart des hommes sont morts dans les camps nazis.

* Une catastrophe ferroviaire, Montreuil-Bellay le 23 novembre 1911, Geste-Editions ; 2003.


- Un pont sur le Thouet en crue s’étant effondré, le convoi a été précipité dans la rivière. Cet événement eut à l’époque un impact considérable, jusqu’au plan national. 
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* Montreuil-Bellay, Mémoire en images, Editions Alan Sutton ; 2004.
- L’histoire et visite de Montreuil-Bellay en cartes postales anciennes. (Chez l’auteur)


* Il était une fois… La Boule de Fort, Indri éditions ; 2007.


* Angers d’antan, à travers la carte postale ancienne, HC éditions ; 2007

 Réédition en 2010 par les éditions HC.


 * Chroniques de Montreuil-Bellay et d’ailleurs, 1983-1990, éd. de la Houdinière ; 1993 ; articles de presse rassemblés par thèmes (390 pages). Consulter en bibliothèque.

 
 * Chroniques de Montreuil-Bellay et d’ailleurs, 1991-2009, éd. de la Houdinière ; 2010 ; articles de presse rassemblés par thèmes (266 pages). Consulter en bibliothèque.

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Brochures


* Fils du vent et barbelés - L’internement des Tsiganes en Mayenne pendant la Seconde Guerre mondiale, L’Oribus, numéro spécial n° 29 ; avril 1989.



* Montreuil sur Scène (Théâtre), éd. de la Houdinière, 1991.

- Pièce de théâtre sur l’histoire de Montreuil ; interprétée dans les rues de Montreuil lors d’un festival. (Consulter en bibliothèque).

* L'Abbé dans l'eau (Théâtre) ; brochure photocopiée ; 1996 ; 11 pages.



* Promenade nostalgique - l’île d’Oléron, éd. CMD ; 1994.
- Histoire de l’île et promenades. (Chez l’auteur)


* Le procès de Marcel Petiot - le bon docteur de la rue Le Sueur - 1946, éd. CMD ; 1995.
- La vie et la mort de ce docteur qui tuait ses patients sous le prétexte de les aider à émigrer en Amérique du Sud pour échapper aux Nazis.


 

* Ile de Ré. L’âne en culotte, éd. CMD ; 1996.
- Etude historique et touristique de cet âne culotté. 


* Montreuil-Bellay - La Grange à dîme ; éditions CMD ; 1997 

- Historique de cette grange dîmière construite au XVe siècle et restée intacte.

* Foulque Nerra, éd. CMD ; 1998.
- Album illustré pour les enfants.

Brochures 21/29,7 cm de 32 à 40 pages, 

très illustrées

05 – Montreuil-Bellay, Ville close de l’Anjou, Jacques Sigot, 2011-12 ; 36 pages ; ISBN 978-2-905941-05-7

06 – Montreuil-Bellay, Le camp de concentration de la route de Loudun, Jacques Sigot, 2011-12 ; 36 pages, ISBN 978-2-905941-06-5


07 – Montreuil-Bellay, La catastrophe ferroviaire du 23 novembre 1911, Jacques Sigot, 2011-12 ; 36 pages, ISBN 978-2-905941-07-3


09 – Le Thouet et son cours en Anjou, Jacques Sigot, 2012-02 ; 40 pages, ISBN 978-2-905941-09-1


10 – Montreuil-Bellay et la Maison Dovalle, Jacques Sigot, 2012-03 ; 36 pages ; ISBN 978-2-905941-10-3

11 – Les ponts à transbordeur – Nantes 1903-1958… 2015 ?, Jacques Sigot, 2012-07 ; 36 pages, ISBN 978-2-905941-13-8

12 – Les ponts à transbordeur – Le Martrou Rochefort-sur-Mer, Jacques Sigot, 2012-07 ; 36 pages ; ISBN 978-2-905941-16-2

13 – Montreuil-Bellay – Les granges à dîme, Geneviève et Jacques Sigot, 2012-12 ; 32 pages ; ISBN 978-2-905941-15-


14 – Montreuil-Bellay – Portraits croisés, Jacques Sigot, 2013-05 ; 40 pages ; ISBN 978-2-905941-14-6


15 – Seconde Guerre mondiale – Ces Tsiganes que la France interna dans des camps, Jacques Sigot, 2013-7 ; 32 pages, ISBN 978-2-905941-17-0



16 – Montreuil-Bellay en cartes, en plans, en peintures et en photographies, Jacques Sigot ; 2013-09 ; 32 pages ; ISBN 2-905941-19-7


17 – L’Auberge des Isles, Jacques Sigot, 2013-07 ; 16 pages ; ISBN 978-2-905941-18-9


18 – Notre Emile Foëx, Jacques Sigot, 2013-09, 28 pages, ISBN 978-2-905941-23-5


19 - Une vie, ma vie, Jacques Sigot, 2013-12 ; 36 pages. Hors commerce.


 20 - L'AMCT et le camp de la route de Loudun, 2014-4 ; 40 pages


21 - Sain,t-Thibault Ménantissart, Ma première école ; 2014-6 ; 36 pages ; hors commerce.


21 - Le château de la Salle, Jacques Sigot, 2014-7 ; 40 pages. Non commercialisé.  
       Versions en français et en anglais (traduction Annette Bonnell)


21 - Montreuil sur Scène, Jacques Sigot, 2014-12 ; 24 pages ; ISBN 978-2-905941 21-9
       Farce en huit tableaux et une chanson


.      En tant qu'éditeur :
      08 – L’Etranger, Une passion, Christophe Pinard, 2012-01, 60 pages, ISBN 978-2-905941-08-01

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Articles dans des revues (Liste non exhaustive)

* Un bâtiment appelé « La Seigneurie », in Revue Archéologique et Historique de l’Anjou, n° 1 ; 1984.

* Montreuil-Bellay, in Angers Accueil, n° 49 ; mai – juin 1985.

* Cholet Accueil à Montreuil-Bellay, in Cholet Accueil, n° 38 ; janvier à mars 1986.

* Des barbelés pour les Tsiganes de la Mayenne pendant la Seconde Guerre mondiale,
in L’Oribus, n° 22 ; décembre 1986.

* Le camp d’internement d’Avrillé-les-Ponceaux, in Le magazine de la Touraine, n° 28 ; octobre 1988.

* Témoignage sur les camps, in Gavroche n° 43 ; janvier-février 1989.

* Le pain de la Révolution, in Gavroche n° 45 ; mai 1989.

* Tableaux d’une Révolution (Théâtre), éditions de la Houdinière, in Clef 89, Comité Liberté Egalité Fraternité, Maine-et-Loire, ; 1989.
            - Pièce en 7 tableaux et une chanson interprétée sur le port Sainte-Catherine le 14 juillet 1989 à l’occasion du bi-centenaire de la révolution française.

* Scène ordinaire de la Guerre de Vendée : la Bataille de Montreuil-Bellay le 8 juin 1793, in Gavroche n° 68 ; mars 1993.

* Cinquantenaire : Les indésirables de Montreuil-Bellay, in L’Anjou n° 28 ; mars 1995.

* Du Pré-Pigeon à Auschwitz - Les lettres poignantes de Juliette, in L’Anjou n° 29 ; juin 1995.

* Mai 1940. A bord d’un train sanitaire, in Gavroche n° 96 ; novembre 1997.

* L'internement des Tsiganes en France 1939-1946, in Les Chemins de la Mémoire, Editions du Ministère de la Défense, juin 2001.

* Alphonse Toussenel (1803-1885) anti-colonialiste et socialiste utopiste,
in L’Anjou Laïque n° 66 ; avril 2003.

* Montreuil-Bellay (1940-1945), un camp de concentration qui ne veut pas dire son nom,
in L’Anjou Laïque n° 67 ; janvier 2004.
Nombreux articles dans les revues Etudes tsiganes ; Le Monde Gitan ; Gavroche ; etc.

* Montreuil-Bellay : la mémoire tsigane, in 1944, la région opprimée, la région libérée ; Hors série La Nouvelle République ; mai 2004.

* Un camp d’isolement à Montsûrs (Mayenne), in La Mayenne en guerre, 1939-1950,
in Ouest France Hors-série n° 1006 ; juin 2004.

* Tsiganes et barbelés, in Le Maine-et-Loire en guerre, 1939-1950, Ouest France Hors-série n° 1006 (juin 2004).

* La prieuse des morts de Montreuil-Bellay, in L’Anjou Laïque n° 69 ; juillet 2004.

* La non libération des Tsiganes en 1945, in L’Anjou Laïque n° 72 ; avril 2005.

* Un républicain sous l’empire, Félix-Jean Guillot, médecin de l’hôpital de Montreuil-Bellay, in L’Anjou Laïque n° 73 ; juillet 2005.

* Un communard montreuillais, Gaspard Félix Guillot, créateur de l’Ecole Dentaire de Lyon, in L’Anjou Laïque n° 74 ; octobre 2005.

* Baptême de la promotion Sous-lieutenant Jean Danais (P1934), in Arpète toujours, La revue de l’A.E.T.A. n° 77 ; mars 2006.

* Le Transbordeur de Rochefort, in Le Picton n° 179 ; septembre octobre 2006.


* Dans un camp pour Tsiganes 1942-1945 : Trois ans avec les voleurs de poules
in Gavroche n° 150 ; avril à juin 2007.

* Léger-Marie Deschamps (1716-1774) dit Dom Deschamps, moine philosophe,
in L’Anjou Laïque n° 80 (avril 2007) et n° 81 ; juin 2007.

* Les Ponts à transbordeur, in Chasse-Marée, n° 201 ; décembre 2007.

* Rroms, Tsiganes, « Gens du Voyage », in Le Tigre n° 28 ; novembre-décembre 2008.

* Un camp pour les Tsiganes à Poitiers, in Le Picton n° 2004 ; novembre 2010.

* La Seconde Guerre mondiale en grands déplacements,
in Sens Dessous n° 9 ; novembre 2011.

* Des camps pour les Tsiganes ? in Actualité de l’Histoire n° 7 ; avril 2012.


Ouvrages collectifs


* L’internement des Tsiganes en France. 1939-1946, Etudes Tsiganes 2/1995.
            - Etudes sur tous les camps de l’Ouest de la France. 130 F.

* Nantes. Les Maisons Closes, éd. CMD ; 1996 ; co-auteurs : Dominique Bloyet, Jacques Boilève, Stéphane Pajot, Jean-Marie Manson.
- De J. Sigot : Historique de la prostitution depuis la préhistoire à aujourd’hui. Album illustré. (Epuisé).

* La Venise verte. Promenade à pied et à bicyclette, éd. CMD ; 1997 ; co-auteur : Jean-Pierre Rault.
- Ouvrage touristique. (Epuisé)

* Nantes. Le train, éd. CMD ; 1997 ; Texte de J. Sigot ; cartes postales de Jean Bernard.
- Historique de l’arrivée du chemin de fer à Nantes et son évolution jusqu’à aujourd’hui. Album illustré. (Epuisé).

* La Vallée du Thouet, Geste-Editions ; 2004.
- La vallée du Thouet sous tous ses aspects. Jacques Sigot s’est attaché à l’ancienne navigation dans la partie angevine et à sa ville de Montreuil-Bellay.

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Comme éditeur

 * Mon voyage en Inde chez les Lépreux. Auteure : Eléonore Tailler-Dibon ; éd. de la Houdinière ; 1985.



* Une envie... de Brézé. Auteur  : Bernard Bruyant ; éditions de la Houdinière ; 2012 -06