31 mai 2014

Mai-juin 2014 Montreuil-Bellay en fêtes

Ce vendredi 30, Montreuil-Bellay ouvre son Festival de Mai par une promenade chorégraphique dans le site des Nobis, au pied de la vieille ville. La Compagnie La [parenthèse] Christophe Garcia propose une création originale, librement inspirée de Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand.
Le spectacle commence dans le théâtre de verdure aménagé dans les ruines de l'ancienne église Saint-Pierre ; puis les spectateurs suivent les comédiens qui, seul ou à plusieurs, se dispersent dans différents lieu du site où ils posent ou s'animent en des tableaux répétitifs afin que tous puissent les voir évoluer.
Féérie, couleurs, mystère, une très belle soirée sous un ciel clément, voire généreux.

Pour une couverture plus complète du Festival : http://montreuil-bellay-passionnement.fr/

 Photo de Gilles Durand, extraite de son blog.

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Avant... ou après la consultation de son blog, mes Images glanées au fil de ces trois journées festives...

Cliquer sur les clichés pour les agrandir.

 Mannequins dans ce qui fut, jusqu'en 1853, le cimetière communal.

Dans les ruines de l'ancienne église paroissiale Saint-Pierre.


Des comédiennes derrière la foule des spectateurs.

Une autre au haut du mur du transept.

Les comédiens gagnent le lieu de leur représentation.

Sous les arcades du cloître.


Dans une salle de l'ancien monastère bénédictin.

 Derrière le beau chevet roman de l'église Saint-Pierre.




Sur une terrasse au-dessus de la cour du monastère.






Dans le caveau des vignerons.





La nuit tombe sur l'ancien cimetière.
Rideau !

Samedi après-midi, deuxième journée du festival, par grand beau temps... jusqu'au dimanche soir.


Parties d'échecs dans le cloître du monastère...

et oiseaux haut perchés, étranges et fascinantes "machines" emplumées...


Un peu de repos, la fête est finie... 

Vive la fête !



25 mai 2014

Montreuil-Bellay, un camp de concentration, pas d'extermination



Dans le Maine-et-Loire, 

le camp tsigane oublié de Montreuil-Bellay

Mis à jour le 24/07/2013 à 13:00

 Jacques Sigot, historien, 
devant les derniers vestiges du camp de concentration tsigane de Montreuil-Bellay. 
(Damien Meyer/AFP Crédits photo : Damien Meyer/AFP)

Pendant la Seconde Guerre mondiale, cette commune située à une soixantaine de kilomètres de Cholet a accueilli un des plus grands camps de concentration pour Tsiganes de France.
«Comme quoi Hitler n'en a peut-être pas tué assez». Les propos tenus par Gilles Bourdouleix, député-maire de Cholet (Maine-et-Loire), sur des gens du voyage qui s'étaient illégalement installés sur un terrain de sa commune ont rapidement été condamnés par l'ensemble de la classe politique française. Le préfet du Maine-et-Loire a saisi ce mardi le procureur pour «apologie de crime contre l'Humanité».
Ces mots qui choquent mettent également en lumière le passé tsigane du département comme le rappelait "notre" première dame, Valérie Trierweiler, puisque en partie Montreuillaise, dans un tweet posté mardi matin

Propos de Bourdouleix intolérables, le plus grand camp d'internement de tsiganes pendant la 2e Guerre situé en Anjou, à Montreuil-Bellay@awajdzik

Car pendant la Seconde Guerre mondiale, l'histoire du Maine-et-Loire a été fortement liée à celle des Tsiganes français. Montreuil-Bellay, une petite ville de 4000 habitants située à une soixantaine de kilomètres de Cholet, a accueilli, de 1941 à 1946, un des trente camps (1) de concentration français pour «individus sans domicile fixe, nomades et forains, ayant le type romani». Autrement dit pour Roms, Tsiganes, Manouches ou Gitans. De ce camp, il ne reste que des marches de pierre. Un dur passé que la population semble vouloir oublier malgré la pose d'une stèle commémorative en 1988.
Ce camp d'internement en effet été occulté de la mémoire collective, tant par les habitants de Montreuil-Bellay que par ceux internés dans ces camps. «Pour eux, ça sent la mort», confie Alexandre Fronty, réalisateur du documentaire Montreuil-Bellay, un camp tsigane oublié, dans un entretien sur «Mémoires vives», l'émission de la Fondation pour la mémoire de la Shoah. Jacques Sigot, un ancien instituteur devenu historien spécialiste des Tsiganes, tente cependant depuis 35 ans de faire revivre ce passé. Grâce à son combat, les vestiges de l'ancien camp, longtemps laissés à l'abandon, ont pu être conservés et inscrits aux monuments historiques en 2010. Si les propos du maire de Cholet le choquent vivement, l'historien note surtout que ce sont de nouveau les Allemands qui sont pointés du doigt. Alors que dans le cas de Montreuil-Bellay, le gouvernement français aurait joué un rôle important.

Témoignage de Jacques Sigot sur le camp de Montreuil-Bellay :

Un camp de concentration, 

pas d'extermination

Le camp de concentration de Montreuil-Bellay a en effet été ouvert suite au décret de loi du 6 avril 1940 signé par Albert Lebrun, dernier président de la IIIe République. Ce décret stipulait que ces nomades devaient être rassemblés dans des lieux déterminés sous surveillance de la police. Mais, surtout, les derniers Tsiganes n'ont été libérés qu'en juin 1946, soit deux ans après la Libération. «Ils sont assignés à résidence dans un camp», aurait alors déclaré un préfet, selon l'historien Denis Peschanski.
Le camp de Montreuil-Bellay n'était pas un camp d'extermination. Les milliers de Tsiganes internés là-bas, environ 1500 (2) au plus fort de l'occupation du camp, n'ont pas été déportés par la suite dans les camps de la mort allemands. Mais les conditions de vie y étaient déplorables. Confinés dans des baraques en bois, les nomades n'avaient aucune activité. Les poux, les maladies faisaient partie du quotidien. Certains sont sortis avec les mêmes vêtements que ceux avec lesquels ils étaient entrés, confie Alexandre Fronty, et des femmes se sont même confectionné des robes à partir de matelas.
«Mais l'horreur c'est qu'on les lâche dans la nature sans aide, sans nourriture» lors de leur libération, ajoute Alexandre Fronty. Sans leurs chevaux et roulottes qui leur avaient été confisqués à leur entrée dans le camp.

A propos de cette video

Sur ordre des autorités françaises, plusieurs milliers de Tsiganes (que l’on appelait à l’époque des Nomades) ainsi que quelques dizaines de clochards ont été internés entre 1941 et 1945 dans des baraquements entourés de barbelés, sur une plaine battue par les vents dans le Maine-et-Loire, près de Montreuil-Bellay.
Surveillés par des gendarmes, les Tsiganes vivaient dans des conditions sanitaires déplorables. Plus d’une centaine de détenus ont trouvé la mort dans ce camp de concentration géré par les autorités de Vichy. En raison de la mauvaise conscience des autorités françaises et de l’amnésie des habitants de Montreuil-Bellay, le camp est tombé peu à peu dans l’oubli.

Notes :
(1) Il y en a eu plus de 30, bien que leur nombre exact ne soit pas connu. Plusieurs communes ont complètement oublié qu'il en eut un sur leur territoire, comme je l'ai remarqué quand j'allais leur signaler que j'en avais découvert un qui avait envoyé ses internés dans celui de Montreuil-Bellay, ma commune d'adoption.

(2) En réalité 1096, début août 1942, après l'arrivée de 714 nomades et clochards qui venaient du camp de Mulsanne, dans la Sarthe.

A propos d'un commentaire sur ce sujet :
Un commentaire évoque la centaine de nomades de Poitiers qui auraient été déportés en Allemagne pour y être exterminés. En réalité, ils sont partis en janvier et juin 1943 dans le cadre de la Relève Forcée (instituée en septembre 1942) et le STO (de mars 1943) pour aller travailler en Allemagne, et non pas pour y être exterminés. Si certains sont en effet morts Outre-Rhin, la plupart sont revenus en France à partir de mai 1945.
Quant aux 145 nomades français déportés à Auschwitz à partir de la Belgique, ils avaient été interceptés dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais qui n'étaient plus français, mais qui étaient rattachés au Gouvernement militaire belge sous régime nazi.

9 mai 2014

L'anar sous les drapeaux !!!

 L'anar sous les drapeaux

La nouvelle municipalité de Montreuil-Bellay élue dernièrement, a invité L'AMCT [L'Association des Amis de la Mémoire du Camp Tsigane] à prendre la parole lors de la cérémonie officielle du 26 avril sur le site de l'ancien camp, quand la précédente la tenait régulièrement à distance.
En remerciement, décision fuit prise de participer cette année au défilé du 8 mai. Fut aussi achetée une petite gerbe avec banderole à son nom pour être déposée au pied du monument aux morts en ville.
La président de L'AMCT ayant émigré dans le lointain Massif Central, le Webmaster qui s'était chargé de l'achat des fleurs étant indisponible pour raison familiale...

 Le webmaster de l'Association apporte la gerbe avant la cérémonie.

... et le vice-président dont la famille avait été internée route de Loudun étant injoignable ce jour férié, il ne restait plus pour officier que moi, second vice-président de l'association !

Une grande première pour quelqu'un que l'on n'avait jamais rencontré en telle compagnie, vu son peu glorieux passé militaire et son poème ci-dessous. Moi-même m'imaginais difficilement raide comme une saillie - comme le chantait autrefois un autre Jacques - sous les drapeaux tricolores brandis par les Anciens Combattants, écoutant la sonnerie aux morts, le Chant des Partisans et la Marseillaise de circonstances...

Le malaise fut palpable lors du discours du nouveau maire alors que je me retrouvais seul avec lui pour pénétrer dans l'enceinte du monument. Le Jacques libertaire assuma pourtant son nouveau rôle comme un bon petit soldat, et déposa cérémonieusement sa petite gerbe après que l'édile l'eut fait de la sienne.
Ce que l'homme est capable de faire défie parfois la raison.

 Le défilé arrive devant le monument aux morts.
(Photo André D'Acunto)

Pas de deux.
(Photo Gilles Durand)

Le dépôt simultané des gerbes au pied du monument.

Pendant les musiques militaires...
(Photos André D'Acunto)


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Ce même jour, l'ami Gérard Dommée reçoit la Médaille du Combattant.

 

En voici une, de médaille, que je suis quand même bien certain de ne jamais mériter... quoiqu'à ma grande surprise, on me décernât, il y a peu, les Palmes académiques...

La gloire, un mot ; un mot, du vent ; le vent me pousse... a écrit Shakespeare, ou quelque chose d'approchant, sait-on jamais les choses...


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Poème commis en octobre 1980.

Nos trois guerres

1
C’était encor la Prusse et nous étions Empire
Furent les premiers morts et les Français vaincus.
Tous nos soldats en fuite imaginaient le pire,
Guillaume administrait à coups de pied dans l’cul.
Puis la Commune fut, Français contre Français ;
Alors on fit appel pour cette délivrance
Aux armes d’Allemagne. Et Thiers eut le succès ;
Soyons reconnaissants, Bismarck aimait la France.

     Refrain

Quels sont tous ces canons ? Les morveux qui se mouchent.
Français, soyons amis du grand peuple allemand,
Mais s’il faut bien qu’un jour on s’embrass’ sur la bouche,
Messieurs pensez-y donc plutôt qu’après, avant !

2
Puisqu’elles étaient à nous, l’Alsace et la Moselle,
Envoyer tous nos hommes massacrer du Teuton,
Mourir pour son pays, récompense cruelle ;
Qui reconnaît les siens dans les boyaux du front ?
Jaurès l’aurait voulu : « Salut peuples unis !
Seul ennemi commun, c’est le patron qui gagne. »
Alors patrons français et allemands ont dit :
« Tuons Jaurès, amis, et partons en campagne. »

     Refrain

3
Le maréchal Pétain, comme à une maîtresse,
Fit le don de son corps, elle a répondu oui.
Les Allemands sont là et nous, gare à nos fesses,
Les hommes sont partis, le brouillard et la nuit.
A quoi sert de se battre, effaçons nos griefs,
L’ennemi est à l’Est, vite changeons de cible,
Hambourg, ville jumelle. Obéissons aux chefs,
Je t’aime Berlin Ouest et t’offre mes missiles.

     Refrain


Quand l'histoire oublie


Une belle couverture avec un joyeux vainqueur et quatre jeunes femmes énamourées ; un titre euphorique puisque la France chassait les nazis : C’était… le bel été 1944. Comment ne pas acheter la revue proposée par deux célébrités de l’édition, rassuré par le beau savoir faire de Paris Match et le sérieux savoir faire de l’Histoire ?
Et comme j’ai beaucoup, et depuis de très longues décennies étudié le problème, je suis interpellé par la page 82 : Un camp en Alsace. Celui du Struthof, le parfait exemple de camp de concentration en France… mais qui n’était pas français.

Et là, pas même une surprise, ce sont toujours les mêmes omissions. Par ignorance… ou volontairement ? Car enfin, cela fait maintenant quelque 40 ans que j’écris régulièrement que ce camp, à l’origine allemand, est devenu français pendant l’hiver 44-45 quand les vainqueurs y internèrent à leur tour des Allemands, et non pas seulement «  des personnes suspectes de collaboration ».

Rappelons ce qui se passe en décembre 1944 et janvier 1945 en confrontant les écrits officiels et mes recherches personnelles.

Tout commence le 23 novembre 1944 avec la reprise de l’Alsace et de la Moselle par l’armée de Leclerc. C’est Margareth Hansen que je suis allé retrouver à Chicago où elle vivait depuis sa libération qui m'explique : Mon père, officier de réserve [allemand], avait été affecté dans le personnel au sol de l’aéroport d’Hagueneau. Nous pensions pouvoir demeurer dans notre maison de Strasbourg mais, deux semaines plus tard, tous les ressortissants allemands durent se faire enregistrer, avec « bagages », à la préfecture où nous fûmes gardés toute la nuit. Le lendemain, on nous conduisit en camions jusqu’au camp de Schirmeck où les FFI nous maltraitèrent malgré l’intervention des Américains. Le 1er janvier [1945], on nous transféra dans le camp du Struthof.


Le camp du Struthof aujourd'hui. (Photo Pierre Jamin)

Des civils allemands internés au Struthof après la libération de l’Alsace…

Je suis également allé voir, cette fois à Strasbourg, une seconde ancienne internée, Elisabeth Barthélémy, amie de Margareth. Elle me parla de ce transfert : […] Voyage à pied sur un chemin pentu. Toute personne âgée qui ne marchait pas assez vite était délestée de son maigre bagage. Les FFI qui nous encadraient se contentaient de jeter les valises dans le ravin.
Le Struthof en hiver, même pour seulement quelques jours, fut un calvaire. […] On nous a montré un abat-jour confectionné du temps des Allemands avec la peau d’un Tsigane. Pour trouver un peu de chaleur, j’ai dû fouiller dans des sacs remplis des vêtements de ceux qui avaient été gazés. A Schirmeck, on nous avait distribué des pantalons de l’armée allemande.

Ce sont des civils, et en grande majorité des femmes, les hommes, mobilisés, étant morts aux combats et les survivants essaient d'arrêter l'avance des alliés sur les différents fronts. C'est que la guerre n'est pas terminée en cet hiver 44/45. Ces civils ennemis ont été arrêtés par les Services de Sécurité Militaires, la Police Française et les FFI. Pas de pitié pour les vaincus d’où venait tout le mal, pour paraphraser le bon Jean de La Fontaine des Animaux malades de la peste.
Beaucoup, parmi les plus âgés, sont des Allemands qui ont vécu en Alsace et en Moselle après leur victoire de 1871, et qui, lorsque Hitler a annexé – et non pas occupé – ce territoire qu’il disait germanique, étaient revenus au cours de l'été 1940 dans leur ancienne maison ou ferme, ou qui se trouvaient dans des maisons de retraite près de l’endroit où ils avaient autrefois heureusement habité. Les femmes plus jeunes avaient, de l’été 1940 jusqu’à ce décembre 1944, travaillé dans les administrations allemandes, ou comme infirmières dans ces maisons de retraite.
Pour expliquer le naturel de cette situation, je prends parfois un exemple pédagogique… mais que d’aucun pourrait juger saugrenu ? Imaginons que la France eût repris l’Algérie dans les années 1990-2000. Ne croyez-vous pas que ceux que nous appelons les pieds-noirs seraient bien vite retournés là où ils avaient vécu heureux, et sous un climat plus accueillant que celui d’une métropole qui n’était pas leur pays ? Simple exemple pédagogique, n’est-ce pas…

… avant d’être transférés en Anjou.
Les internés ne restent pas longtemps au Struthof car l’on craint que leurs compatriotes, qui se battent toujours de l’autre côté de la frontière, ne viennent les libérer. Il est alors décidé de les transférer de nouveau, mais loin du front cette fois, à Montreuil-Bellay, dans le Maine-et-Loire, où existe un vaste camp de concentration qui enferme des Tsiganes – que l’on appelle « nomades » depuis une sinistre loi de juillet 1912, que l'on maintien dans un camp, gardés par des gendarmes français… car pour cette population mal aimée, l’heure de la libération n’a pas encore sonné, même si les derniers soldats allemands ont quitté l’Anjou depuis le 29 août 1944. Encore une aberration qu’il faudrait bien expliquer. Pour loger les civils allemands, il suffit d'expédier les nomades ailleurs. Et c'est dans les camps de Jargeau (Loiret) et d'Angoulême (Charente), que les derniers ne quitteront qu'en juin... 1946 !


Le camp de Montreuil-Bellay vu d'un mirador en 1944. (Archives J. Sigot, J.-C. Leblé)

Et c’est ainsi que le 20 janvier 1945, à la tombée de la nuit et dans la neige, entrent dans le camp de Montreuil-Bellay 796 sujets allemands, dont 620 femmes, 105 hommes et 71 enfants, après un long voyage de deux jours en wagons à bestiaux.
C’est,  au cours du premier mois, l’hécatombe parmi des vieillards peu habitués aux restrictions et qui logent dans des baraquements dévastés et non chauffés.


Jeune Allemande décédée dans le camp de Montreuil-Bellay le 14 février 1945. 
(Archives J. Sigot)

Quelque neuf mois après leur arrivée naissent pourtant quelques enfants dans le camp, mis au monde par des jeunes femmes qui ont été violées par leurs gardiens au Struthof, enfants que l'on inscrit dans les registres de l’état civil de la mairie de Montreuil-Bellay. J'ai correspondu avec l'une de ces mères qui m'a demandé de ne pas publier son nom.


Margareth Hansen et Elisabeth Barthélémy sont revenues à Montreuil-Bellay pour témoigner. 

Juste deux lignes dans le numéro spécial de Paris Match L’Histoire pour dire ce qui s'est passé au Struthof après la libération de l'Alsace, le 26 novembre 1944 : Il [le camp du Struthof] accueille alors des personnes suspectes de collaboration, avant de devenir un mémorial.

C’était… le bel été 1944, avant un bien triste hiver pour des civils allemands vaincus et des Tsiganes français oubliés.


Cette histoire est plus complète dans mon ouvrage Des barbelés que découvre l’Histoire. Un camp pour les Tsiganes… et les autres. Montreuil-Bellay 1940-1946, Editions Wallada.

Autre page "histrorique" rédigée au cours de la même nuit :
http://jacques-sigot.blogspot.fr/2014/05/lanar-sous-les-drapeaux.html