C'est l'été, et l'on me demande souvent - pour des groupes de touristes de passage ou pour des individuels intéressés - de faire visiter notre petite ville. La visite part soit de l'Office du Tourisme, soit de l'Hôtel du Bellay ; parfois du parking des Nobis, dans la ville basse.
Plusieurs visites sont reprises ici...
Plusieurs visites sont reprises ici...
Cliquer sur les documents pour les agrandir.
Plan dessiné par Patrick Fonteneau
spécialement pour mes éditions de la Houdinière.
spécialement pour mes éditions de la Houdinière.
Ses dessins ont été réalisés à partir de certaines de mes photographies.
Copyright Editions de la Houdinière, 1988.
Pour garder le souvenir de ces temps partagés dans nos murs... une visite type avec départ de l'Hôtel du Bellay :
1 - Départ de l'hôtel qui offre une belle vue sur le château et la collégiale, aujourd'hui église paroissiale, celle-ci plus haute que celui-là, la Maison de Dieu étant plus haute que celle de l'homme, fût-il seigneur...
2 - Vue sur le château et sur la barbacane dite à "gorge ouverte".
3 - Vue sur les douves sèches du château et les caves troglodytiques dans lesquelles moururent du typhus nombre de Vendéennes royalistes en 1794, ramenées à pied et encordées d'Angers jusqu'aux rives du Thouet.
4 - Vues sur la partie navigable de la rivière du Thouet, en aval du pont Napoléon, sur l'ancien port et sur la maison de campagne de l'ex-première dame de notre République célibataire.
5 - Vue sur la partie "amont", dite flottable, du Thouet.
6 - Porte du Moulin. Les anciens moulins datent du XIXe siècle. Vue sur la haute courtine du château.
7 - Vestige de l'ancienne muraille de la ville ; le chemin de ronde a été arraché.
8 - Muret construit au XIXe siècle par la dame du château pour empêcher les Montreuillaises de laver leur linge dans la rivière au pied de castel.
De là, vues sur les châteaux : 9-1 : la collégiale ; 9-2 : de droite à gauche (sur le plan ; de gauche à droite sur la photo ci-dessus) : le Vieux Château, début XVe ; les cuisines à foyer central et le Petit-Château, milieu XVe (à droite des cuisines, caché par le Château Neuf) ; le Château Neuf, fin XVe ; ces trois châteaux furent bâtis par les d'Harcourt, seigneurs normands du fief.
10 - La tour du Boëlle, le boëlle étant au Moyen Age la basse-cour du château où se réfugiaient les citadins quand leur ville était assiégée, le seigneur devant protection à ses "sujets".
11 - L'Auberge des Isles où, en 1976, fut "inventé" un trésor de 86 pièces en or, la plupart étant des écus au soleil. Michel et Françoise Delumeau étaient alors les propriétaires de l'auberge.
Ci-dessous, deux pièces du trésor montreuillais qui fut partagé entre les propriétaires et les inventeurs :
Ecu d'or au soleil daté du 2 novembre 1475, frappé sous Louis XI (1461-1483)
Ci-dessous, deux pièces du trésor montreuillais qui fut partagé entre les propriétaires et les inventeurs :
Ecu d'or au soleil daté du 2 novembre 1475, frappé sous Louis XI (1461-1483)
Ecu d'or du Dauphiné, frappé sous François 1er ( 1515-1547)
12 - Emplacement de l'ancien gué qui donnait accès à la ville pour toute personne venant d'Angers ; celles qui venaient de Saumur entraient par la Porte Nouvelle, sur la rive droite du Thouet.
13 - L'Ile aux Moines avec vue sur les ruines des anciens ponts gothiques .
12 - Emplacement de l'ancien gué qui donnait accès à la ville pour toute personne venant d'Angers ; celles qui venaient de Saumur entraient par la Porte Nouvelle, sur la rive droite du Thouet.
13 - L'Ile aux Moines avec vue sur les ruines des anciens ponts gothiques .
14 - Passage sous la tour d'angle de la Maison Dovalle...
... puis à travers l'ancienne muraille et vue sur le chemin de ronde pentu qui joignait la ville basse à la ville haute.
15 - Terrasse d'où ont été prises les clichés ci-dessous. A l'arrière-plan : les tours du château des Melun-Tancarville (XIIIe siècle), le chevet de l'ancienne église paroissiale (XIe siècle) et le monastère bénédictin (début XVIIIe siècle).
Cliquer sur la photo pour l'agrandir.
Du premier à l'arrière-plan :
XXème siècle : les visiteurs
XVIIIe : le monastère des bénédictins.
XIe : le chevet de l'église romane
XIIIe : les tours cylindriques du château.
.
Photo Olivier Müller
Du premier à l'arrière-plan :
XXème siècle : les visiteurs
XVIIIe : le monastère des bénédictins.
XIe : le chevet de l'église romane
XIIIe : les tours cylindriques du château.
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Photo Olivier Müller
Au premier plan, XXIe siècle : le plus jeune "visiteur" :
Adrien, un P'tit Suisse, 2 ans et demi.
Adrien, un P'tit Suisse, 2 ans et demi.
La visite du mardi 5 août et, grand bonheur pour moi, pour la première fois, le maire de la commune, Marc Bonnin, m'accompagne dans la visite de notre jolie et riche petite ville. Cerise sur le gâteau, s'est joint à nous Gilles Durand, auteur d'un merveilleux blog sur Montreuil-Bellay, berceau de sa famille... : http://montreuil-bellay-passionnement.fr/
16 - Cloître jamais terminé. Le taxus baccata et les chevaux allemands.
17 - Chapiteaux historiés de l'ancienne église paroissiale : les chapiteaux dits des deux langues. et le "Maure" barbu.
18 - Rejoindre la ville haute par la rue du Tertre très pentue.
L'un des chapiteaux des deux langues, et le "Maure" en mouvement.
18 - Rejoindre la ville haute par la rue du Tertre très pentue.
19 - Très jolie vue sur les tours cylindriques des Melun-Tancarville et sur les toitures du château des d'Harcourt.
20 - Retour au lieu de départ.
Variante :
18-2 : A partir des ruines de l'église Saint-Pierre, au lieu de monter dans la ville haute par la rue du Tertre, emprunter l'escalier Saint-Pierre et, arrivés place du Marché, prendre la rue de la Mairie, la seconde rue sur la droite en sortant de l'escalier. Voir la Mairie, construite en 1859, et surtout, les sculptures encadrant la porte de l'ancienne apothicairerie, aujourd'hui devenue un café (18-3). Les deux sculptures en bois évoquent la fabrication de l'onguent "dia merdis", "la pommade à la merde du jour", humour rabelaisien qui rappelle qu'autrefois on soignait surtout avec des pommades, des plantes... et des saignées.
Rejoindre l'itinéraire primitif (19) après avoir traversé la Place du Marché.
Variante :
18-2 : A partir des ruines de l'église Saint-Pierre, au lieu de monter dans la ville haute par la rue du Tertre, emprunter l'escalier Saint-Pierre et, arrivés place du Marché, prendre la rue de la Mairie, la seconde rue sur la droite en sortant de l'escalier. Voir la Mairie, construite en 1859, et surtout, les sculptures encadrant la porte de l'ancienne apothicairerie, aujourd'hui devenue un café (18-3). Les deux sculptures en bois évoquent la fabrication de l'onguent "dia merdis", "la pommade à la merde du jour", humour rabelaisien qui rappelle qu'autrefois on soignait surtout avec des pommades, des plantes... et des saignées.
Rejoindre l'itinéraire primitif (19) après avoir traversé la Place du Marché.