6 févr. 2011

L'hôpital Saint-Jean de Montreuil-Bellay

Pour l'historique de cet ancien hôpital, voir l'ouvrage de Geneviève Sigot :


- L'hôpital Saint-Jean ou Les Pauvres à l'hôtel-Dieu, Montreuil-Bellay 1300-1800
Geneviève Sigot. 230 pages.  ISBN : 978-2-905941-04-6

Pour la première fois, l’Hôpital Saint-Jean de Montreuil-Bellay, petite ville aux confins de l'Anjou et du Poitou, surgit de son lointain passé dans ce livre précis et passionnant. Grâce à son décryptage de manuscrits anciens, Geneviève Sigot donne vie à l’aumônerie et à l’hôtel-Dieu d’autrefois. Avec elle, l’hôpital livre ses secrets, dont certains bien cachés dans l’ombre de ses murs ou sous les dalles de sa chapelle.

Pour l’auteure, l’Hôpital Saint-Jean est plus qu’un monument ou une institution charitable dont l’histoire, sur cinq ou six siècles, serait «contée», et ce dans le cadre d’une petite ville de France à l’image de milliers d’autres qui lui ressemblent. Il devient personnage, s’anime à travers ses hôtes sans lesquels il n’existerait pas. Voici ses gouverneurs ou ses prieures avec qui il se confond, voici les Pauvres à qui il est destiné et qui lui donnent son âme.

Avec ces Pauvres sans nom et sans biens qui sont au cœur de cette étude, le livre de Geneviève Sigot devient quasi intemporel. Car les questions qu’il pose et qui nous interpellent – qui sont-ils et quelle est leur place dans la société ? et que faire d’eux ? – sont toujours actuelles.

Voir dans Editions de la Houdinière.

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L'ancien hôpital de Montreuil-Bellay vient d'être restauré. Il devrait devenir un musée.

L'ancien hôpital Saint-Jean, construit au XVème siècle par les seigneurs d'Harcourt, est adossé à la muraille de la ville close ; il jouxte la porte Saint-Jean qui donne accès à la ville close au sud.

Ci-dessous, l'ancien église/hôpital au début du XXème siècle...



... et en février 2011.


Quelques détails architecturaux :












Quand furent ajoutées au XVIIIème siècle des colonnes pour porter un plancher afin d'aménager des combles au-dessus de la salle des malades (voir ci-dessous), on mura d'anciennes fenêtres du XVème et on en ouvrit de nouvelles plus grandes.


Peinture murale dans la chapelle : saint Martin donnant une moitié de sa cape à un pauvre ; en réalité lui donnant la seule qui lui appartînt, l'autre étant propriété de la Légion.

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