15 nov. 2012

Scénographie sur le camp de Montreuil-Bellay

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Sur proposition de Philippe Leduc, graphiste et scénographe professionnel angevin, quatre étudiantes de l'Université Catholique d'Angers ont, dans le cadre de leur master, imaginé la création d'un scénographie d'un musée qui pourrait construit sur le site de l'ancien camp de concentration pour nomades de Montreuil-Bellay.
Ce mercredi 14 novembre 2012, Jean-Jean, fils d'internés du camp, et moi qui avais rencontré ces jeunes filles pour leur expliquer l'historique des internements, avons été invités pour assister à la présentation de cette scénographie.


Les quatre étudiantes présentent le résultat de leur travail.



La maquette réalisée

Plan de l'exposition

Sur les paillasses d'un baraquement, à droite sur la maquette, sont inscrits les noms des différentes populations qui ont subi l'internement à Montreuil-Bellay tout au long de la seconde Guerre mondiale... et même après, des Républicains espagnols, embrigadés dès janvier 1940, pour construire le site, jusqu'aux civils allemands, essentiellement des femmes, jsu'à fin novembre 1945, retenus comme otages ; mais ce furent surtout des Tsiganes qui furent les plus nombreux et qui restèrent le plus longtemps parqués par nos compatriotes dans l'enceinte de barbelés.
Sur la gauche de la maquette, et dans le diaporama projeté ci-dessous, ces marches qui ne conduisent nulle part, seuls vestiges des anciens bâtiments qui interpellent les passants, et c'est par elles que j'ai pris connaissance, au début des années 1980, de ce camp qui avait disparu de la mémoire des Montreuillais et qui n'avait jusqu'alors intéressé les historiens.

 Scénographie

Philippe Leduc remercie et félicite les étudiantes à l'issue de la présentation de leur scénographie.

 Photo souvenir.
De gauche à droite : Karen Huet (Montfort), Floriane Gendrot (Rennes), Jacques Sigot, 
Jean Richard,  Ludivine Gâchet (Montreuil-Bellay), Neli Gancheva (Bulgarie)

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