Cliquer sur les photos pour les agrandir.
Visite personnelle et subjective de la ville, compte rendu protégé par un copyright.
Dur, dur, pour nos amis Belges de "courir" les rues de ma petite ville après la découverte sportive et variée du Puy-du-Fou, mais il fallait assumer le programme qui prévoyait l'arrivée dans le sud-Saumurois à 17 h sur le parking des Nobis, à Montreuil-Bellay.
Visite personnelle et subjective de la ville, compte rendu protégé par un copyright.
Dur, dur, pour nos amis Belges de "courir" les rues de ma petite ville après la découverte sportive et variée du Puy-du-Fou, mais il fallait assumer le programme qui prévoyait l'arrivée dans le sud-Saumurois à 17 h sur le parking des Nobis, à Montreuil-Bellay.
Le programme est classique :
1 - Tout d'abord la ville basse, où Montreuil est née :
- Les Nobis avec sa vieille église romane ruinée, mais riche des chapiteaux historiés de son abside :
- Le cloître inachevé du monastère bénédictin, avec son taxus baccata (if commun) aux branches bizarrement bouturées.
C'est aussi la traditionnelle "photo de famille" sur fond de somptueuse trinité architecturale : le chevet XIe de l'église Saint-Pierre, les deux grosses tours cylindriques XIIIème du château des Melun-Tancarville, et la façade XVIIIème du monastère bénédictin des Nobis. (tous trois visibles sur le cliché ci-dessous)
1 - Tout d'abord la ville basse, où Montreuil est née :
- Les Nobis avec sa vieille église romane ruinée, mais riche des chapiteaux historiés de son abside :
Chapiteau dit "des deux langues",
les paroles que l'on dit socialement,
et les autres, que l'on garde en soi
et que l'Eglise essaie de "récupérer" dans la confession.
Près d'un second chapiteau plus naïf "des deux langues",
Près d'un second chapiteau plus naïf "des deux langues",
celui "du musulman au combat".
"En 732, Charles Martel arrête les Arabes à Poitiers."
Tout serait faux de ce qu'affirme cette date apprise autrefois
sur les bancs de l'école élémentaire :
- Plutôt en 733 ?, les calendriers ayant changé.
- Plutôt des Berbères de la Mauritanie Tingitane (le Maroc)
leur chef, Tarik, ayant donné en passant son nom au rocher de Gibraltar
(le djebel Tarik => Gibraltar) ?
- La ville de Poitiers n'existait pas encore => dans les environs de la ville actuelle ?
- Y a-t-il eu bataille ?, les Maurs seraient partis avant :
=> rigueur du climat pour des Méditerranéens, des épidémies ?
=> leurs chefs pressés de rentrer, des troubles s'annonçant
avec le passage dynastique des Omeyyades de Damas
aux Abbassides de Bagdad.
=> Enfin, humour, ils ne les a pas chassés,
puisqu'ils sont toujours là...
- Plutôt en 733 ?, les calendriers ayant changé.
- Plutôt des Berbères de la Mauritanie Tingitane (le Maroc)
leur chef, Tarik, ayant donné en passant son nom au rocher de Gibraltar
(le djebel Tarik => Gibraltar) ?
- La ville de Poitiers n'existait pas encore => dans les environs de la ville actuelle ?
- Y a-t-il eu bataille ?, les Maurs seraient partis avant :
=> rigueur du climat pour des Méditerranéens, des épidémies ?
=> leurs chefs pressés de rentrer, des troubles s'annonçant
avec le passage dynastique des Omeyyades de Damas
aux Abbassides de Bagdad.
=> Enfin, humour, ils ne les a pas chassés,
puisqu'ils sont toujours là...
- Le cloître inachevé du monastère bénédictin, avec son taxus baccata (if commun) aux branches bizarrement bouturées.
C'est aussi la traditionnelle "photo de famille" sur fond de somptueuse trinité architecturale : le chevet XIe de l'église Saint-Pierre, les deux grosses tours cylindriques XIIIème du château des Melun-Tancarville, et la façade XVIIIème du monastère bénédictin des Nobis. (tous trois visibles sur le cliché ci-dessous)
Une partie du groupe en visite dans la ville basse.
Puis c'est la découverte des fortifications urbaines le long de l'ancien cimetière désaffecté vers 1840, après que Bonaparte eut interdit en 1802 toute sépulture à l'intérieur des villes ;
- halte sur l'île aux Moines, avec vue sur les belles ruines des anciens ponts gothiques, effondrés une dernière fois en 1577 ;
- la trace d'un gué primitif dans le prolongement de la rue Chèvre et de la rue du Tertre ;
- la vieille Auberge des Isles où fut, en 1976, découvert un fabuleux trésor de louis d'or...
... puis c'est la Tour du Boëlle et un regard sur l'ensemble des trois châteaux seigneuriaux avec leur collégiale devenue église paroissiale en 1810.
2 - C'est maintenant la montée - en car - jusqu'à la ville haute qui s'est installée sur le tertre après que Foulque Nerra, l'intrépide comte d'Anjou, eut au XIème siècle construit son donjon barlong .
- Plusieurs vieilles et imposantes demeures - avec tour enfermant un escalier à vis - rappellent que Montreuil-Belay fut une ville politiquement importante sous l'Ancien Régime quand, chef-lieu d'Election, elle commandait à 75 paroisses, dont Cholet. Mais, après la création des départements, à la fin du XVIIIème siècle, elle ne devint qu'un anonyme chef lieu de canton à la périphérie de l'Histoire.
- La monumentale Porte Saint-Jean, dite à bossages, ouverte au XVème siècle dans l'impeccable haute muraille rectiligne de la Perruche, donnait au sud l'accès à la ville close.
- L'Hôtel-Dieu Saint-Jean du XVème siècle, près de la Porte. Cet ancien hôpital fut magnifiquement restauré... mais il reste fermé en cette fin d'après-midi de samedi.
Nous ne sommes pas très éloignés de la Devinière du "divin" et malicieux François Rabelais.
Demain est un autre jour, avec départ matinal pour la Belgique, les bonnes choses ayant toujours une fin.
Quelques liens - parmi d'autres... pour "revoir" Montreuil-Bellay :
http://jacques-sigot.blogspot.fr/2015/08/balade-montreuillaise-en-caleche.html
http://jacques-sigot.blogspot.fr/2009/01/montreuil-bellay-derniere-ville-close.html
http://jacques-sigot.blogspot.fr/2012/09/curiosites-montreuillaises-reponses.html
http://jacques-sigot.blogspot.fr/2011/02/les-pauvres-lhopital.html
- halte sur l'île aux Moines, avec vue sur les belles ruines des anciens ponts gothiques, effondrés une dernière fois en 1577 ;
- la trace d'un gué primitif dans le prolongement de la rue Chèvre et de la rue du Tertre ;
- la vieille Auberge des Isles où fut, en 1976, découvert un fabuleux trésor de louis d'or...
L'une des 86 pièces "inventées" lors de la dépose du carrelage de l'Auberge.
Ecu d'or au soleil (daté du 2 nov. 1475, sous Louis XI).
... puis c'est la Tour du Boëlle et un regard sur l'ensemble des trois châteaux seigneuriaux avec leur collégiale devenue église paroissiale en 1810.
2 - C'est maintenant la montée - en car - jusqu'à la ville haute qui s'est installée sur le tertre après que Foulque Nerra, l'intrépide comte d'Anjou, eut au XIème siècle construit son donjon barlong .
- Plusieurs vieilles et imposantes demeures - avec tour enfermant un escalier à vis - rappellent que Montreuil-Belay fut une ville politiquement importante sous l'Ancien Régime quand, chef-lieu d'Election, elle commandait à 75 paroisses, dont Cholet. Mais, après la création des départements, à la fin du XVIIIème siècle, elle ne devint qu'un anonyme chef lieu de canton à la périphérie de l'Histoire.
Belle demeure de la ville close avec, en façade,
Une autre belle demeure montreuillaise dite "Maison Dovalle".
Le gentil poète Charles Dovalle y naquit en 1807,
tué en duel à 22 ans pour un mauvais mot d'esprit.
Victor Hugo évoqua cette mort très "romantique".
.
Victor Hugo évoqua cette mort très "romantique".
.
- La monumentale Porte Saint-Jean, dite à bossages, ouverte au XVème siècle dans l'impeccable haute muraille rectiligne de la Perruche, donnait au sud l'accès à la ville close.
.
Partie chapelle et transept nord de l'ancien Hôtel-Dieu
construit par les d'Harcourt au XVe siècle.
.
- L'ancien monastère des Augustins du XVIIe, lui aussi magnifiquement restauré par un privé, alors que sa vétusté le condamnait à la démolition.
.
- Ci-dessous, l'imposant Hôtel Sestier de Champrobert, ancienne gendarmerie de la ville. Aussitôt après avoir franchi le porche d'entrée qui donne sur la Place des Augustins, l'on peut encore voir deux petites portes avec judas de ce qui fut un temps prison municipale.
Façade sur cour et jardin de l'ancien hôtel particulier Sestier de Champrobert
et ses accortes chambres d'hôtes.
.
- L'inévitable et inénarrable histoire de l’onguent dia-merdis dont la recette s'expose en images à la porte de l'ancienne apothicairerie (pharmacie).Nous ne sommes pas très éloignés de la Devinière du "divin" et malicieux François Rabelais.
Préparation de l'onguent dia-merdis,
"Pommade à la merde du jour"...
... et pendant ce temps-là, à gauche et un livre à la main, l'homme de sciences surveille
pour voir si tout est bien "fait" comme il faut...
.
Il est temps de gagner le restaurant, chez Jean-François, et pour moi d'abandonner mes hôtes, dès lors heureusement et confortablement assis après la dernière visite de la journée.
Soirée/repas au Splendid, vieil hôtel particulier avec sa tour/escalier à vis.
A l'arrière-plan, le château et le chevet de la collégiale.
Demain est un autre jour, avec départ matinal pour la Belgique, les bonnes choses ayant toujours une fin.
Quelques liens - parmi d'autres... pour "revoir" Montreuil-Bellay :
http://jacques-sigot.blogspot.fr/2015/08/balade-montreuillaise-en-caleche.html
http://jacques-sigot.blogspot.fr/2009/01/montreuil-bellay-derniere-ville-close.html
http://jacques-sigot.blogspot.fr/2012/09/curiosites-montreuillaises-reponses.html
http://jacques-sigot.blogspot.fr/2011/02/les-pauvres-lhopital.html
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire