De la difficulté
de comprendre ce que nous dit la télévision
Ce midi du vendredi 8 janvier 2015, à l'écoute de Canal + :
reportage sur l'enterrement de Michel Delpech. Une voix off nous dit :
Au premier rang, la belle fille de Michel Delpech... d'un
si bon [beau ?] père.
Il me faudrait réécouter le reportage pour être certain des
paroles dites, mais, le reportage terminé, je me suis senti incapable
d'interpréter ce que je pense avoir entendu. Ainsi pour...
- belle fille : dans les paroles, ne figure pas le
trait d'union entre les deux mots. Belle fille ou belle-fille ? Optons pour
belle-fille ! Mais alors, qui est-ce ? La fille qu'aurait eue son épouse avant
son mariage ou l'épouse de son fils, s'il en avait eu un.
Je ne suis [verbe "suivre", et non pas
"être"] pas assez les biographies de nos vedettes pour choisir sans
douter entre les deux possibilités.
Quoi qu'il en fût, si c'était la seconde proposition, ce ne
serait pas "belle-fille", mais "bru".
- beau-père ou bon père : Pour beau-père, voir
ci-dessus ; pour bon père, voir la
biographie.
Toujours est-il que je me pose beaucoup de questions, ce qui
n'est pas mal en soi, je le concède...
Et vous, qu'avez-vous entendu,
qu'avez-vous compris, si vous avez vu et entendu ce reportage, bien sûr ?
Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement, et les mots
pour le dire arrivent aisément, écrivit notre bon Nicolas Boileau
(1636-1711).
Pour un clair énoncé, je n'ai pas été gâté.
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