Editions de la Houdinière, Montreuil-Bellay, septembre 2011, 8 euros.
ISBN : 978-2-905941-05-3
-Photographies de l'auteur, sauf mention spéciale.
(Cliquer sur les documents pour les agrandir)
En 1993, sortait aux éditions CMD, aujourd'hui disparues, une brochure de 40 pages (format 145/210 mm) depuis longtemps épuisée.
Je viens d'entreprendre une seconde édition très enrichie qui reprendra le résultat de toutes mes recherches depuis 1973, date de mon installation définitive à Montreuil-Bellay. Elle se présentera en un premier temps au format 210/297 mm qui offre une lectu
re plus confortable des plans, dessins et photographies qui illustrent le texte.
Plan de la brochure qui présente trois parties de l'ouvrage définitif, brochure que l'on peut seulement se procurer auprès de l'auteur.
* Montreuil-Bellay, naissance d'une ville
- Montreuil-Bellay au XVème siècle.
- Montreuil-Bellay en 1772.
- Montreuil-Bellay en 1905.
* Le Thouet
- La source ; dans le Saumurois.
- Les moulins.
- Les ponts.
- La navigation.
* Suivez le guide
- Les remparts de la ville close.
- Curiosité montreuillaise : l'onguent dia merdis.
Cette publication est le fruit du travail personnel d'un instituteur, travail le plus souvent original, et qui acceptera toutes les critiques argumentées, pourvu qu’elles soient d’honnête femme ou homme, remarques et critiques susceptibles de faire progresser la connaissance de ce gros bourg chef-lieu de canton, autrefois à la tête de la seconde Election de l’Anjou qui allait au-delà de Cholet.
- Ainsi, quand certains historiens le disent, sans preuves, construit sur un ancien site romain, je propose une toute autre origine suite à la « lecture » des vieux cheminements qui le traversent et des cartes qui le citent.
- Je suis pareillement tenté de m'écarter de l’explication traditionnelle du nom, Montreuil-Bellay, que ces mêmes historiens font dériver de monasteriolum, sous prétexte qu’y fut établi un monastère dès le XIème siècle. C'est sans doute vrai, mais ayant interrogé la topographie de la plupart des 32 villes françaises portant ce nom, j'aimerais le faire dériver de mons rivuli (éminence près d’une rivière), ces villes ayant été quasiment toutes bâties sur un tertre au-dessus d’un cours d’eau ou de la mer.
Pour Bellay, nous le pensons plus volontiers altération orthographique de Berlay, nom des premiers seigneurs du fief (du XIème au XIIIème siècles), qu’allusion à Joachim du Bellay, poète angevin dont la famille vivait en aval de Bouchemaine. La famille possédait bien une propriété dans la région, mais pas à Montreuil ; elle se trouvait au nord de la Loire, en amont de Saumur.
- Cette nouvelle édition me permet de corriger une erreur de la première : Montreuil-Bellay n'est pas la dernière ville close des 32 qui le furent autrefois en Anjou ; un lecteur me l'a fait gentiment remarquer en m'écrivant que Pouancé, presque à la limite avec la Loire-Atlantique, a également conservé une grande partie de son enceinte médiévale ainsi que d'anciennes portes fortifiées. Dont acte.
Je viens d'entreprendre une seconde édition très enrichie qui reprendra le résultat de toutes mes recherches depuis 1973, date de mon installation définitive à Montreuil-Bellay. Elle se présentera en un premier temps au format 210/297 mm qui offre une lectu
re plus confortable des plans, dessins et photographies qui illustrent le texte.
Plan de la brochure qui présente trois parties de l'ouvrage définitif, brochure que l'on peut seulement se procurer auprès de l'auteur.
* Montreuil-Bellay, naissance d'une ville
- Montreuil-Bellay au XVème siècle.
- Montreuil-Bellay en 1772.
- Montreuil-Bellay en 1905.
* Le Thouet
- La source ; dans le Saumurois.
- Les moulins.
- Les ponts.
- La navigation.
* Suivez le guide
- Les remparts de la ville close.
- Curiosité montreuillaise : l'onguent dia merdis.
Cette publication est le fruit du travail personnel d'un instituteur, travail le plus souvent original, et qui acceptera toutes les critiques argumentées, pourvu qu’elles soient d’honnête femme ou homme, remarques et critiques susceptibles de faire progresser la connaissance de ce gros bourg chef-lieu de canton, autrefois à la tête de la seconde Election de l’Anjou qui allait au-delà de Cholet.
- Ainsi, quand certains historiens le disent, sans preuves, construit sur un ancien site romain, je propose une toute autre origine suite à la « lecture » des vieux cheminements qui le traversent et des cartes qui le citent.
- Je suis pareillement tenté de m'écarter de l’explication traditionnelle du nom, Montreuil-Bellay, que ces mêmes historiens font dériver de monasteriolum, sous prétexte qu’y fut établi un monastère dès le XIème siècle. C'est sans doute vrai, mais ayant interrogé la topographie de la plupart des 32 villes françaises portant ce nom, j'aimerais le faire dériver de mons rivuli (éminence près d’une rivière), ces villes ayant été quasiment toutes bâties sur un tertre au-dessus d’un cours d’eau ou de la mer.
Pour Bellay, nous le pensons plus volontiers altération orthographique de Berlay, nom des premiers seigneurs du fief (du XIème au XIIIème siècles), qu’allusion à Joachim du Bellay, poète angevin dont la famille vivait en aval de Bouchemaine. La famille possédait bien une propriété dans la région, mais pas à Montreuil ; elle se trouvait au nord de la Loire, en amont de Saumur.
- Cette nouvelle édition me permet de corriger une erreur de la première : Montreuil-Bellay n'est pas la dernière ville close des 32 qui le furent autrefois en Anjou ; un lecteur me l'a fait gentiment remarquer en m'écrivant que Pouancé, presque à la limite avec la Loire-Atlantique, a également conservé une grande partie de son enceinte médiévale ainsi que d'anciennes portes fortifiées. Dont acte.
Page pour le blog qui ne figure pas dans la brochure mais qui sera publiée dans l'édition intégrale.
Avant l'An Mil
Montreuil-Bellay des origines à l’An Mil,
(d'après un plan dessiné par Patrick Fonteneau en 1993)
Si nous faisions abstraction de toutes les traces laissées par l’homme, nous ne verrions qu’une rivière qui, après avoir traversé le nord-ouest de la plaine poitevine, se fraie un passage entre deux escarpements ; de nombreuses petites îles encombrent son lit alors élargi.
C’est là qu’un premier habitat s’est installé en un temps indéterminé.
A l’origine, deux grands axes de circulation. Celtiques ? Romains ?
Le premier vient du nord. Il a franchi la Loire à Saumur, puis la Dive près de Saint-Just. Il pénètre dans le territoire de l’actuelle commune de Montreuil entre le Thouet qu’il longe et le château de Coux, passe sous le coteau de Saint-Eloi qui portera Saint-Hilaire-d’Aent [le Vieux], pour certains auteurs berceau de la future ville voisine, et qui, après sa destruction lors des Guerres de religion, traversera la rivière sous le nom de Saint-Hilaire-le-Doyen. Le cheminement continue ensuite en contre-bas du château de la Durandière, puis de Razibus.
C’est aussitôt après qu’il rencontre le second axe de circulation venu d’Angers [Andecavum] et qui vient de descendre du plateau par la rue Chèvre avant de traverser le Thouet par un gué, comme le rappelle le cadastre Napoléon. Il faut imaginer le lit de la rivière différent de ce qu’il est aujourd’hui, avec des eaux moins hautes puisque les chaussées qui la barrent n’existent pas encore.
C’est à l’endroit précis de la rencontre de ces deux axes, rive gauche, qu’une première église est bâtie aux temps du prosélytisme du catholicisme pour secourir les pèlerins et les pérégrinants… ou recueillir leurs oboles.
Puis le cheminement, devenu commun pendant quelques hectomètres, contourne l’escarpement de l’Ardenne avant de se partager aussitôt en deux : un chemin file alors vers le sud, Thouars et Bordeaux… l’autre vers l’est, Loudun et Poitiers.
L’invention de pointes de flèches préhistoriques et la présence de trois menhirs de l’âge du bronze le long de ces cheminements au pied du tertre confirment leur ancienneté.
Durant le premier millénaire de notre ère, les premiers habitats locaux ne sont sans doute qu’une suite de masures ou de simples abris troglodytiques à quelques mètres au-dessus des plus hautes eaux de la rivière. Ainsi, les coteaux de Saint-Eloi, de Razibus et de l’Ardenne pourraient avoir été les premiers sites colonisés.
Habitat troglodytique de coteau, rive droite du Thouet, à proximité de l’ancienne église paroissiale Saint-Pierre, au pied du tertre, désaffectée en 1810.
Habitat troglodytique de plaine, rive gauche du Thouet. On a creusé la carrie sur laquelle ouvraient toutes les pièces qui l’entouraient. On y trouvait l’eau (le puits), le pain (le four) et le vin (le pressoir). La maison en surface ne fut construite qu’au milieu du XIXème siècle.
Au VIIIème siècle, des envahisseurs arabo-berbères vaincus en Poitou s’installent peut-être sur le coteau de l’Ardenne. La présence d’habitations sur un site pentu bien exposé au soleil – là où le soleil arde, d’où vraisemblablement l’origine du nom « Ardenne » - afin de ne pas empiéter sur la moindre parcelle de terre arable est typique de ce que l’on rencontre traditionnellement dans le Maghreb. Jusqu’à retrouver dans une vieille demeure tout un système de canalisations pour récupérer les eaux de pluie.
Toujours est-il que la configuration encore visible aujourd’hui des quartiers de l’Ardenne, de Razibus et des faubourgs d’Outre-les-Ponts qui longent la rivière au pied du tertre et du plateau nord-ouest peut justifier un peuplement antérieur à l’An Mil.
- Page 4 de la brochure :
- Page 5 :
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