21 août 2009

Le château de Montreuil-Bellay

Ce dossier est consultable en parallèle avec Montreuil-Bellay, ville close de l'Anjou.

Photos Jacques Sigot, sauf mention spéciale. Cliquer sur les documents pour les agrandir.

Le château, de jour. (Photo prise d'avion en 1981)


De nuit, de la rive gauche du Thouet qui coule à son pied.

Visite du château de Montreuil-Bellay, même s'il serait plus juste, comme nous le verrons, d'écrire des châteaux de Montreuil-Bellay.
Auparavant, il faut rappeler que son premier bâtisseur, Foulques Nerra, ne l'a pas fait construire sur un site gallo-romain comme il est parfois dit. Aucune trace d'un tel habitat n'a jamais été mise à jour, et l'on sait que les Romains ont préféré s'installer le long d'une ligne plus à l'est, passant pas Bron et Antoigné, plutôt que sur le bord d'un tertre irrégulier qui domine la rivière du Thouet.
Foulques n'a pas non plus érigé son donjon seigneurial à l'extrémité de ce tertre d'où il aurait pu faire surveiller la plaine du Poitou, mais à proximité d'un gué et d'une petite église sise au carrefour de deux importants axes de circulation afin de les protéger. Une ligne de ponts gothiques parallèle à ce gué a remplacé ce gué au XVème siècle ; elle aboutissait au pied de la forteresse (0 sur le plan). L'ouvrage s'est effondré plusieurs fois, définitivement en 1577. Voir Le Thouet à Montreuil-Bellay dans le plan du blog, chapitre 1.
Il ne reste rien de cette première fortification des premières décennies du XIème siècle qu'un long siège opposant Geoffroy le Bel, dit Plantagenêt, comte d'Anjou, à Giraud Berlay, l'impétueux seigneur de Montreuil, a entièrement détruit en représailles en 1151. A moins que la forme curviligne de l'enceinte actuelle ne conserve le tracé des douves d'alors...

Plan ci-dessous emprunté aux actes du Congrès archéologique en Anjou de 1964 (page 414). J'ai ajouté quelques tracés et les légendes.



Voir ci-dessous les différentes composantes de l'ensemble castral. (Légendes sous les clichés)



1 - L'enceinte fortifiée - courtines et tours - subsiste du château bâti au début du XIIIème siècle par Guillaume IV, vicomte de Melun et comte de Tancarville, seigneur de Montreuil-Bellay, après que l'Anjou a été rattaché à la France par Philippe Auguste en 1205. Les Capétiens construisent des courtines rectilignes et des tours cylindriques quand les courtines de leurs prédécesseurs étaient curvilignes et les tours à plan carré ou barlong.


1a - 1b -1c : Certaines parties des châteaux conservent des constructions du XIIIème siècle.
1a : La Capitainerie, porte d'entrée de la forteresse médiévale. 1b : Façade sud-est avec, sur la gauche, deux énormes tours quasiment aveugles très rapprochées. 1c : Façade nord du Château-Neuf dans laquelle ont été ultérieurement ouvertes de nombreuses fenêtres.

Les douves sont sèches et descendent en pente régulière jusqu'au niveau de la rivière.




2 - Courtine dominant le Thouet, endroit où elle est la plus haute. Elle est bâtie en petit appareil typique du XIIIème siècle. Les tourelles étaient à l'origine vraisemblablement couvertes de hourds en bois comme nous pouvons le voir ci-après dans le dessin de Gaignières (1699).





3 - Vestiges dégagés de l'ancien donjon de la forteresse capétienne du XIIIème siècle. Ce donjon, qui fut rasé en 1808, est visible sur un dessin de Gaignières de 1699. (Arch. dép. Maine-et-Loire, E 887, folio 43).

 L'un de mes correspondants, passionné par les fortifications médiévales, m'a envoyé un dessin de ce donjon que l'on voit donc encore en partie chez Gaignières à la fin du XVIIème siècle.


Le donjon, amputé de sa partie supérieure, paraît encore dans ce dessin réalisé le 25 avril 1821 d'après nature par Charles Dovalle. Le jeune poète avait alors 14 ans et devait mourir tragiquement 8 années plus tard. (Archives de la Bibliothèque municipale de Saumur).
   - Dossier sur Charles Dovalle.
   - Dossier sur sa Maison natale à Montreuil-Bellay, une belle demeure du XVème siècle au-dessus du Thouet.

Lors d'une visite au château, en avril 2010, je me suis aperçu que la base du donjon - seuls vestiges qui en restaient - avaient été enterrés pour raison de sécurité.
Ce que l'on voit aujourd'hui :



4 - La cuisine du château. Au Moyen Age, la cuisine était un bâtiment indépendant pour écarter les risques d'incendie. Celle du château de Montreuil-Bellay, adossée à la courtine, est assez remarquable pour que Emmanuel Violet-le-Duc, qui la date de la fin du XIVème siècle, la prenne comme exemple dans son Dictionnaire raisonné de l'architecture française d'où est extraite le dessin ci-après (en coupe parallèle à la façade de la photo ci-dessous).




Elle est à foyer central. Sa haute toiture est à trois pans. L'une des entrées était protégée par un auvent que l'on peut voir dans le dessin. L'on remarque aussi dans ce dernier l'une des deux cheminées à manteau construites ultérieurement sur les murs latéraux, et dans la photographie les deux hauts conduits en briques.


                               La barbacane vue du chemin de ronde (ci-dessus) 
                               et de la place des Ormeaux (ci-dessous).


5 - La barbacane. Les barbacanes étaient des ouvrages avancés construits pour protéger les entrées principales des forteresses. Elles ont souvent disparu lorsque les châteaux, après la fin de la Guerre de Cent Ans, sont devenus d'agrément. Celle de Montreuil est habituellement datée du XVème siècle quand je la pensais plus ancienne, vu la nature du matériau utilisé. Elle est dite "à gorge ouverte", c'est-à-dire qu'elle n'est pas fermée. Ainsi, les assaillants qui l'auraient prises se seraient retrouvés directement sous le feu des défenseurs postés dans la Capitainerie. Un boulevard à hauteur permettait aux hommes de circuler et de tirer à travers les meurtrières modifiées par la suite pour l'usage des couleuvrines.
Deux ponts-levis isolaient la barbacane, l'un de la Place des Ormeaux, l'autre de la Capitainerie que l'on voit à l'arrière-plan sur le second cliché.




6- Le Château-Vieux ou Châtelet est la première construction entreprise par la famille des d'Harcourt qui vient d'hériter du fief en 1415. Le Château-Vieux s'appuie contre la Capitainerie (1a). Sa façade sur la cour haute est percée de nombreuses fenêtres.



7 - Le Petit-Château ou Logis des chanoines, daté de 1450, se compose de quatre habitations particulières indépendantes, avec rez-de-chaussée et étage, chacune possédant son escalier dans une tourelle à demi en hors d'oeuvre.




8 - Le Château-Neuf, dont la construction a commencé vers 1485, sur ordre de Guillaume d'Harcourt, est en partie inclus dans la forteresse du XIIIème siècle (1c). C'est le château proprement dit. Il possède, dit-on, le plus large escalier à vis de France, éclairé par les six fenêtres à meneaux cruciformes de la tour au premier plan. Les travaux d'aménagement, arrêtés vers 1505, sont repris par l'architecte saumurois Joly-Leterme. Ce dernier habille le pignon, à droite de la tour d'escalier, laissé en attente. La porte précédée d'un perron donne un accès direct au grand salon.



9 - La collégiale du Château. Construite par les d'Harcourt à partir de 1572, en remplacement de l'ancienne chapelle castrale, elle est consacrée en 1484. Elle devient église paroissiale en 1810. Longue de 44 m, large de 12 et haute de 18, elle n'a qu'une seule nef de cinq travées.


10 - Porte du Moulin ; 11 - Porte du Boëlle ; 12 - Tour du Boëlle et nouvelle porte ouverte dans la muraille en 1669 pour détourner la circulation de la basse-cour (le boëlle) que se réservent dès lors les seigneurs.

Pour plus de détails, se reporter au dossier Montreuil-Bellay ville close de l'Anjou , clichés 7 (Porte du Moulin), 5 (Porte du Boëlle) et 4 (Tour du Boëlle et nouvelle porte).


La tour du Boëlle est construite sur pilotis de bois dans le lit du Thouet. Le Boëlle, parfois écrit Boele, Boile, ou Baile, désignait à l'origine une palissade de pieux qui formait des lices autour d'une fortification. Puis le mot a progressivement défini l'espace qu'il enfermait, et le Boëlle devint synonyme de basse-cour, cour au-dessous du château où se trouvaient les communs. Les villageois s'y réfugiaient en cas de danger pour se mettre sous la protection de leur seigneur.




13 - Les celliers du château, construits au XVème siècle dans le prolongement de la basse-cour, furent modifiés au XIXème.

Choses vues le 15 septembre 2012

 Le Castelet d'entrée

1

2

3

L'ensemble castral
(4 et de 7 à 15) 

4




 Le Château Neuf 

5

6

7

8

9

10

11

Le Vieux Château


12

13

Dans les jardins
14
Sculpture de François d'Orglandes

15
Pierre gravée à l'entrée d'une cave.
"Par icy on descend dans le
caveau des seigneurs fondateurs"
Les Berlay.

21 juil. 2009

Montreuil-Bellay en livres

Ouvrages dans lesquels j’évoque l’histoire de ma ville. Pour consulter ma bibliographie complète, la retrouver dans mon site : http://sigot.montreuil.free.fr/page%20de%20cadre%201/cadre1.htm

*


Montreuil-Bellay, Ville close de l’Anjou
Jacques Sigot
Editions C.M.D., 1993. 40 pages. Egalement version anglaise. (Epuisé, en bibliothèque)
L’histoire de Montreuil-Bellay des origines aux dernières décennies du XXe siècle ; les Montreuillais et leur rivière, le Thouet ; visite guidée, le long de l’enceinte fortifiée, des châteaux et de la vieille ville.
Un siège au temps d’un seigneur belliqueux (1151) ; une querelle entre le châtelain et des moines ; un « resto du cœur » à la fin de l’Ancien Régime ; une catastrophe ferroviaire (1911) ; découverte d’un trésor.


*


Montreuil-Bellay en images
Jacques Sigot
Editions Alan Sutton, 2004. 128 pages.
Des 32 villes closes que comptait jadis l'Anjou, ne demeure que Montreuil-Bellay, close sur les secrets de sa splendeur passée que vous révèlent ses somptueuses demeures d’autres siècles. Tout touriste, tout promeneur abandonné à son errance, porte dans son imaginaire un château médiéval haut perché au-dessus d'une rivière profonde, une ligne de murailles aveugles et secrètes percées de portes puissantes. Mais encore, une vieille église moussue aux chapiteaux indéchiffrables et monstrueux...
Montreuil-Bellay, charmante cité de la vallée du Thouet a jalousement gardé ce décor idéal dans lequel ses habitants ont vécu ce vingtième siècle que nous venons de quitter, un mode de vie qui aura bientôt disparu et que conservent intact les cartes postales et les photographies retrouvées avec bonheur.


*


Montreuil-Bellay, Le nom des rues et des places
Jacques Sigot
Editions de la Houdinière, 1996. 104 pages.
Tous les noms des rues de la vieille ville et de ses hameaux : Balloire, Chaumont, Méron, La Motte-Bourbon, Panreux et Trézé.
Vieux plans et cartes postales anciennes illustrent l’ouvrage.



*


Montreuil sur Scène
Editions de la Houdinière, 1991 (hors commerce). 24 pages.
Jacques Sigot
Théâtre de rue en huit tableaux et une chanson.
Création le 11 mai 1991 dans le cadre du 2e Festival de Mai de Montreuil-Bellay.
Tableaux : Les impôts qu’il faut toujours payer (Place aux Dîmes) ; Les seigneurs montreuillais (devant le château) ; Bataille du 8 juin 1793 (Place du Marché) ; L’Affaire Dovalle (devant la Maison Dovalle) ; La Maison aux Os (Rue du Bellay) ; L’onguent dia-merdis (Rue de la Mairie) ; Mariage pendant la Révolution (devant les Grands Augustins) ; Dames de petite vertu (Porte Saint-Jean).


*


Historique des mairies de Montreuil-Bellay, 1622-1989
Jacques Sigot
Editions de la Houdinière (Edition du centenaire), 1989 (hors commerce). Format 210/197 mm ; 266 pages. Illustrations noir et blanc, plans, documents d’archives.
Cette histoire des mairies de Montreuil-Bellay a voulu commémorer la restauration de l’édifice construit en 1859 sous le Second Empire. Cette édition a été augmentée à l’occasion de la célébration du bi-centenaire de la Révolution française.

Chapitres : Liste des maires de la commune ; historique de l’institution municipale ; les anciennes mairies ; la nouvelle mairie ; fusions avec des communes voisines ; le bi-centenaire de la Révolution.

*


Chroniques de Montreuil-Bellay et d’ailleurs, 1983-1990
Jacques Sigot
Editions de la Houdinière, 1991 (hors commerce, en bibliothèque). 390 pages.
Collection des articles publiés par la presse régionale de 1983 à 1990.
Chapitres : Montreuil-Bellay, la ville et son histoire ; quelques portraits ; par les rues et les places ; monuments et maisons ; le Thouet ; le Saumurois ; divers (fêtes, théâtre, expositions, sports, cinéma ; l’école du Coudray-Macouard ; l’internement des Tsiganes ; le tarot ; notes sur l’auteur).


*


Ma ville entre les Bleus et les Blancs, La Bataille de Montreuil-Bellay, 8 juin 1793
Jacques Sigot
Editions Hérault, 1982. 170 pages. (Epuisé)
Le 8 juin 1793, l’armée Catholique et Royale quitte la Vendée dite Militaire pour attaquer Saumur. Elle se heurte à la tombée de la nuit aux portes de Montreuil-Bellay à une armée de Républicains venue de Thouars pour défendre la cité ligérienne en danger. Cette bataille peu connue, éclipsée par la grande victoire vendéenne du lendemain, est décrite dans les ouvrages historiques avec la plus grande fantaisie, les différents auteurs recensant, par exemple, de 20 morts à 4 000 chez les rebelles et de 102 morts à 4 000 tués ou prisonniers chez les Républicains !

*


La Résistance sacrifiée, 1943 un réseau Buckmaster en Anjou
Jacques Sigot
Geste éditions, 2003 (troisième édition) 216 pages.
Printemps été 1943, la Résistance s’organise en Anjou. Un groupe, rattaché aux réseaux anglais Buckmaster, réceptionne des armes parachutées près de Montreuil-Bellay et les cache en attendant le débarquement.
Suite à l’interception de hauts responsables, les nazis sont bientôt sur les traces des résistants. La plupart sont arrêtés en septembre et octobre, puis déportés sans jugement. Soixante années après, il est maintenant possible de connaître les vraies responsabilités de chacun.

*


Une catastrophe ferroviaire, Montreuil-Bellay le 23 novembre 1911
Jacques Sigot
Geste éditions, 2003135 pages.
Le 23 novembre 1911, un convoi assurant la liaison Angers-Poitiers était précipité dans le Thouet en crue suite à l’affaissement de la pile centrale du viaduc qui enjambait la rivière à environ un kilomètre de la gare de Montreuil-Bellay. Il y eut seize victimes.
Cette catastrophe provoqua de vives polémiques jusqu’au Sénat à Paris, un drame identique ayant endeuillé cette même ligne quatre années plus tôt aux Ponts-de-Cé ; rien n’avait été entrepris pour améliorer la sécurité, malgré les promesses.

*


1939-1945, Chronique de guerre d’une petite ville d’Anjou, Montreuil-Bellay
Jacques Sigot
Editions C.M.D., 1994. 96 pages. (Epuisé, en bibliothèque)
Vie mouvementée d’une petite ville de 3 000 habitants pendant la Seconde Guerre mondiale. La « Drôle de Guerre » ; Montreuil-Bellay occupé ; l’été 1944.Le plus difficile a été de confronter des témoignages souvent contradictoires, parce que déformés par les années, influencés par l’attitude qui fut celle de leurs auteurs en un temps où l’on était d’un bord ou de l’autre.
Ces temps ont vu Montreuil se donner au Maréchal, puis être occupé. Des destins tragiques ont endeuillé la population, comme celui de Mathilde Mario, une Parisienne juive arrivée en 1929. Des bombardements aveugles l’ont blessé, son pont a été détruit… Contre ces violences, certains ont su relever la tête pour rejoindre la Résistance dès le printemps 1943.

*


L’empoisonneuse et le poète, L’affaire Dovalle
Geneviève Sigot
Editions de la Houdinière, 1986. 152 pages.
Sous le 1er Empire, une jeune fille empoisonne plusieurs membres d’une famille de notables qui habite une belle demeure de Montreuil-Bellay qui domine la rivière du Thouet. Peu après le drame, naît dans cette famille un nouveau fils, le poète Charles Dovalle qui, lui aussi, connaît une fin tragique.
Ce récit historique, illustré de dessins à la plume de la fin du XIXe siècle, a été rédigé à partir des minutes du procès et de l’histoire de la ville.
D'importantes annexes présentent des documents d'archives et un poème de Charles.


*


Ces barbelés oubliés par l’Histoire, Un camp pour les Tsiganes… et les autres, Montreuil-Bellay 1940-1945
Jacques Sigot
Editions Wallâda et Cheminements, 1994. 352 pages. Préface d’Alfred Grosser.
Réédition augmentée de Un camp pour les Tsiganes… et les autres, Montreuil-Bellay 1940-1945, éditions Wallâda, 1983, Prix Romanès 1984 ; Prix du Salon français du Livre régional 1985.
Un camp de concentration français comme il y en eut sur tout le territoire national pendant la Seconde Guerre mondiale, avec sa double enceinte de barbelés électrifiés et ses miradors. Y furent parqués dans des conditions lamentables : des Républicains espagnols, hiver et printemps 1940 ; des soldats français interceptés pendant l’Exode ; des civils anglais au cours de l’été 1940 ; des clochards de la région nantaise en 1942 ; des collaborateurs et des soldats ennemis en septembre 1944 ; des civils allemands et des femmes hollandaises mariées à des nazis, en 1945 ; et surtout, de novembre 1941 à janvier 1945, des Tsiganes que la IIIe République d’Albert Lebrun avait décidé d’interner avant que les Allemands n’envahissent le pays, et que le Gouvernement Provisoire de de Gaulle a oublié de libérer après le 8 mai 1945.

*


Le Jollec. Chronique du camp de MOntreuilo-Bellay (1940-1944)
Bande dessinée de Kkrist Mirror.
Préface de Serge Klarsfeld.
Présentation de Jacques Sigot.
Editions de l'Anjou, 1994, 50 pages.

Kkrist Mirror promène dans son album Jacques Sigot, l'instituteur inventeur au début des années 1980 de ce camp de concentration de Montreuil-Bellay.
Jollec est le curé de Méron, la commune la plus proche du camp. Mais, trop secourable auprès des internés qu'il essaie d'aider, il est chassé du camp suite à l'intervention de son évêque. Il ne s'agit pas d'une marionnette, créature de l'auteur, mais d'un être vivant un drame échappant à son créateur, écrit Serge Klarsfeld dans sa préface.


*


Tsiganes, 1940-1945 Le camp de concentration de Montreuil-Bellay
Bande dessinée de Kkrist Mirror
Préface de Serge Klarsfeld
Dossier documentaire de Jacques Sigot
Postface de Francis Groux
Editions Emmanuel Proust, 2008, 96 pages.
Réédition avec d'importants ajouts de l'album Le Jollec.

Bande dessinée. A quelque trois kilomètres de la petite ville de Montreuil-Bellay, un camp de concentration administré par la sous-préfecture de Saumur et gardé par la gendarmerie française et des gardes civils qui échappaient ainsi au STO, a interné plus de 3000 Tsiganes – on disait alors nomades – dans des conditions inimaginables.
Le récit rend également hommage à l’abbé Jollec qui a, contre sa hiérarchie, toujours cherché à aider cette population oubliée de tous derrière les barbelés de la honte.


*



Montreuil-Bellay, La Grange à Dîme

Geneviève et Jacques Sigot
Editions C.M.D., 1997 (hors commerce, en bibliothèque)
Etude d’un monument de la ville close de Montreuil-Bellay, l’ancienne grange à dîme seigneuriale construite en 1461.
Les archives parlent des « Greniers de la Baronnie », nous l’appelons « Grange à dîme » parce que, jusqu’à la Révolution et sa vente comme bien national, là s’effectuait la recette des rentes dues au seigneur.
Son aménagement actuel en restaurant à fouées permet d’admirer ses trois niveaux, jusqu’à la somptueuse charpente du XVe siècle en forme de carène de bateau renversée.

30 juin 2009

Monument aux célébrités montreuillaises René Moreau, Pierre Duret, Alphonse Toussenel, Charles Dovalle

Le Monument du Mail Aubelle


Monument inauguré le 14 août 1898.
L’architecte : M. Muirer, né à Angers, élève de l’Ecole des Beaux-Arts, architecte à Paris.
Le sculpteur : M. Porcher, né à Fontevaud, élève de l’Ecole Nationale des Beaux-Arts, lauréat du salon des Champs Elysées.
La pyramide quadrangulaire est en granit de Bécon (Maine-et-Loire).
Les médaillons sont en bronze.

*

Ce monument fut érigé à l’initiative d’Emile Chevalier, né à Montreuil-Bellay le 29 janvier 1861, directeur d’une maison de banque que sa mère avait créée dans ce chef-lieu de canton. Parallèlement à ses travaux professionnels, il se passionnait pour l’histoire et avait entrepris celle de sa ville natale, tâche qu’il aurait menée à son terme si la mort ne l’avait pas emporté à 38 ans, le 3 janvier 1899.
La décision d’érection de ce moment fut prise en 1896. Le monument a été déclaré d’utilité publique par décret de M. Le Président de la République en date du 11 septembre 1897. Emile Chevalier organisa avec succès une souscription nationale pour couvrir les frais de l’entreprise et l’inauguration eut donc lieu le 14 août 1898 au cours d’une somptueuse cérémonie présidée par André Theuriet, de l’Académie Française.

*

Les quatre natifs de la ville ainsi honorés sont :
- René Moreau (1587-1656), médecin de Louis XIII et de Louis XIV.
- Pierre Duret (1745-1825), premier chirurgien en chef de la Marine.
- Alphonse Toussenel (1803-1885), écrivain et naturaliste.
- Charles Dovalle (1807-1829), poète.

Textes et photos : Jacques Sigot

*

René Moreau (1587-1656)



René Moreau naît en 1587 à Montreuil-Bellay où son père est docteur en médecine, venu en Anjou à la suite du duc d'Alençon dont il est le médecin personnel.

Le jeune garçon fait ses études à Paris. D'abord doué pour la littérature, il change de voie pour être reçu docteur à trente et un ans. Il devient l'un des praticiens les plus réputés de son époque. Professeur royal à la chaire de médecine et de chirurgie de la Faculté de Paris, il est nommé grand aumônier de France. On fait appel à lui pour choisir une nourrice pour le dauphin. Il assiste Louis XIII dans sa dernière maladie et prend part à toutes les consultations. En 1639, il soigne le jeune Louis XIV à Saint-Germain-en-Laye.

C'est à René Moreau que l'on doit l'introduction en France du chocolat dont il a apprécié la valeur en lisant les auteurs espagnols.

René Moreau meurt à Paris le 17 octobre 1656.

Principales oeuvres publiées : Les Préceptes de l'Ecole de Salerne pour conserver la santé, la Saignée dans la pleurésie, l'Angine coenneuse et la laryngotomie. Dans son pamphlet intitulé Défense de la Faculté de médecine de Paris contre son calomniateur, Théophraste Renaudot, de la Faculté de Montpellier, il attaque un collègue médecin né à Loudun, proche de sa ville natale, et fondateur du premier journal français, Théophraste Renaudot.

*

Pierre Duret (1745-1825)



Pierre Duret, appelé en 1809 l'Ambroise Paré de la Marine française par le célèbre médecin Broussais, naît à Montreuil-Bellay le 5 novembre 1745. Son père, chargé d'une nombreuse famille, est marchand, et donne à son fils une éducation plus solide que brillante et variée.

Six certificats revêtus du cachet de l'Ecole de Paris, signés de MM. les Professeurs, visés et vérifiés par MM. les Prévôts des écoles de chirurgie, prouvent que depuis 1762 jusqu'en 1767, Pierre Duret a suivi avec le plus grand succès et la plus grande exactitude, les cours d'anatomie, de chirurgie et d'accouchements donnés par cette Ecole. A 22 ans il a conquis touts les grades universitaires

Trop jeune pour se lancer dans la médecine civile, il se rend à Brest et se détermine à entrer à l'hôpital de la Marine en qualité d'aide-chirurgien ordinaire. Un concours s'ouvre en octobre 1768 ; il obtient une place d'aide entretenu et reçoit une médaille. En 1769, il est embarqué sur le vaisseau Le Solitaire, commandé par le vicomte de Roquefeuille, mais il souffre trop du mal de mer dont il ne peut se délivrer. Il songe à se retirer de la Marine lorsque de nouvelles considérations l'y fixent encore. Son embarquement est un nouvel échec. Il reste donc à terre, nommé en janvier 1780 démonstrateur. Le 15 février 1808, après être passé par tous les grades intermédiaires, il devient enfin premier chirurgien en chef de la Marine, jusqu'au 1er juillet 1814, date à laquelle il est admis à prendre sa retraite. Il est ensuite membre de l'Académie Royale. Louis XVIII lui remet la croix de chevalier de la Légion d'honneur.

Il meurt en 1825 à Brest où il avait été aussi Conseiller municipal. La Marine, la Ville presque entière escortent son convoi funèbre. Son nom est donné à une rue de sa ville adoptive.

*

Alphonse Toussenel (1803-1885)




Si Alphonse Toussenel naît à Montreuil-Bellay le 17 mars 1803, c'est uniquement parce que son père a été nommé premier magistrat de la commune par le Consulat, en 1800. Il quitte notre ville en 1806, quand l'Empire envoie ce père Outre-Rhin.

Après des études pénibles « dans ce bagne affreux de l'enfance qu'on nomme le collège », le jeune Alphonse découvre avec enthousiasme l’œuvre de Charles Fourier qui marquera toute sa vie.

Pendant la Révolution de 1830, il devient journaliste professionnel, « un écrivain ministériel », comme il le dit lui-même, c'est à dire rédacteur appointé d'un journal dans lequel il soutient des opinions qui ne sont pas toujours les siennes. En 1841, Louis-Philippe le nomme commissaire civil en Algérie, mais il y entre en conflit avec l'autorité militaire dont il ne partage pas les vues, et démissionne. L'insurrection parisienne de 1848 et la proclamation de la Seconde République semblent vouloir combler ses vœux, mais la tournure que prennent les événements le déçoit profondément, et il préfère se retirer et s'isoler au milieu de la nature. Il rédige alors L'Esprit des bêtes, ce long traité de zoologie passionnelle qui fera sa gloire.

Alphonse Toussenel meurt le 30 avril 1885 à La Plâtrerie, forêt de Fontainebleau. Il reste cet écrivain ingénieux spirituel et paradoxal.

Oeuvres : Les Juifs Rois de l'Epoque (1845), L'Esprit des Bêtes (1868), Travail et Fainéantise (1849), Tristia (1863), Le Monde des Oiseaux (1873).

Sur Alphonse Toussenel :
Série d'articles dans la presse régionale, La Nouvelle République du Centre-Ouest.
Il y a deux cents ans naissait Alphonse Toussenel, Jacques Sigot, in Gavroche n° 127
Faut-il débaptiser les rues Toussenel ? J. Sigot, in Gavroche n° 143
Pages choisies d’Alphonse Toussenel. J. Sigot, in Gavroche n° 143

*

Charles Dovalle (1807-1829)



Charles Dovalle naît à Montreuil-Bellay le 23 juin 1807. Sa famille occupe dans la ville de grandes charges royales ou municipales.

Le jeune garçon va étudier au collège de Saumur où il manifeste un goût si vif pour la littérature qu'un prix de poésie est créé tout exprès pour lui. Ses études classiques terminées, il suit les cours de la Faculté de droit de Poitiers. Mais les Muses le détournent de l'étude et, sous le pseudonyme de Pauline A..., il publie des poèmes dans des revues.

Bientôt Charles Dovalle part pour Paris pour y connaître la gloire. Dès son arrivée, pourtant, il se trouve aux prises avec les nécessités de l'existence. Obligé de se consacrer à des travaux de jurisprudence, tout en écrivant dans Le Figaro, il est attaché d'une façon permanente comme rédacteur au Journal des Salons publié sous quatre noms différents : Le Sylphe, Trilby, Le Lutin et Le Follet. Notre jeune Montreuillais, qui habite rue de la Harpe, n'en continue pas moins à se consacrer à la poésie. Un soir, M. Mirra, directeur au théâtre des Variétés, n'accepte pas son entrée. Dovalle se venge le lendemain en écrivant dans Le Lutin : Monsieur Mirra, peut-être Mirra-sévère, mais il ne sera jamais Mirra-beau. Ne pas oublier que nous sommes au lendemain de la Révolution, et ce Monsieur Mirra qui, en vérité ne l’est pas, beau, se fâche, provoque Dovalle en duel et, après quelques maladresses réciproques à l'épée, le tue au pistolet dans une ancienne redoute de Clignancourt.
Les funérailles ont lieu le 30 novembre 1829.
Le 8 mai 1830, une colonne de marbre blanc est érigée sur sa tombe dans le cimetière de Montmartre.

L’édition complète de ses œuvres, Le Sylphe, Poésies de feu Ch. Dovalle, paraît à Paris aux éditions Ladvocat, Palais-Royal, en 1830, avec une préface de Victor Hugo.

7 févr. 2009

Plan du Blog

- Ouvrages de Jacques, Geneviève et Jenny Sigot
http://jacques-sigot.blogspot.fr/2014/02/ouvrages-jenny-genevieve-et-jacques.html
 
- Les Tsiganes de mon enfance
 http://jacques-sigot.blogspot.fr/2015/11/les-tsiganes-de-mon-enfance.html

- Les camps de concentration fraçais pour Tsiganes et les médias 
 http://jacques-sigot.blogspot.fr/2015/10/les-camps-francais-pour-tsiganes.html


Visite du camp de Montreuil-Bellay l'Assoication Brézé-Patrimoine, le 8 octobre 2015 http://jacques-sigot.blogspot.fr/2015/10/visite-du-site-de-lancien-camp-de.html


- Palmyre martyre hier et aujourd'hui


- Belges en visite à Montreuil-Bellay Ville basse et ville haute 

- Montreuil-Bellay Exposition de fossiles du territoire


- Montreuil-Bellay Le kiosque à musique entre Layon et Koma

- Visite de Montreuil-Bellay en calèche  http://jacques-sigot.blogspot.fr/2015/08/balade-montreuillaise-en-caleche.html


- Visite de Montreuil-Bellay par de jeunes Picards  http://jacques-sigot.blogspot.fr/2015/04/jeunes-picards-et-montreuil-bellay.html

- Etre instituteur dans le camp de Montreuil-Bellay Villevêque 1942

- Internements successifs dans des camps de la famille Lainenn pendant la Seconde Guerre mondiale

- Ces Tsiganes/nomades que la France interna, Manouches, Gitans, Roms, Yéniches...

- Tais-toi donc, Grand Jacques,  A Jacques Brel


- Retour en classe, après 20 ans de grandes vacances.

- La vie de château pour des Morgan, le samedi 17 janvier 2015

- Charlie Hebdo, Plantu et Goya,  http://jacques-sigot.blogspot.fr/2015/01/charlie-hebdo.html


- L'évêque d'Angers sur le site du camp de concentration, http://jacques-sigot.blogspot.fr/2014/12/visite-episcopale-sur-lancien-camp-de_3.html

- Le Familistère de Guise (Aisne), une Utopie d'autrefois

- Invité par les Républicains espagnols, conférence à Montauban

-  Balade automnale dans le nord des Deux-Sèvres


- Habitent une ancienne ferme, avec vue sur une rivière et un château médiéval


- Le pont à transbordeur du Martrou à Rochefort-sur-Mer

- Ma première école en 1962, Instituteur à Ménantissart (Oise)

- Mai-juin 2014, Montreuil-Bellay en fêtes, Le Festival de Mai

- Montreuil-Bellay, un camp de concentration, pas d'extermination, sur le Net

- L'anar sous les drapeaux, Le 8 mai 2014

- Consciencieuses omissions de l'Histoire,  Le camp du Struthof


- Le camp de la route de Loudun,  la cérémonie d'avril 2014

- L'internement des Tsiganes à Cholet, Lycée Europe, le mardi 8 avril 2014


- Montreuil-Bellay, une si jolie petite ville


- Conférence en lycée : le lycée Saint-Martin d'Angers

- Cachez ces camps que nous ne saurions voir : Disparition des ruines


- Un quelconque Montreuillais et la campagne électorale : Elections municipales de mars 2014


- Le château de Montreuil-Bellay :  Vu de la collégiale en mars 2014


- Visite du site de l'ancien camp par des lycéennes montreuillaises : mercredi 19 février 2014

- 14 et 15 décembre 2013 : des Normands à Montreuil-Bellay


- Montreuil-Bellay, la crèche de la rue de la Salle, Noël 2013


- Alexander Wilbrenninck, l'homme qui aima Montreuil-Bellay
 
- La triste histoire d'un réseau Buckmaster en Anjou : Septembre-octobre 1943


- Spectacle théâtral aux Grands Augustins : La duchesse de Longueville, la Frondeuse, Publicité avant le spectacle.

- Spectacle théâtral aux Grands Augustins : La duchesse de Longueville, la Frondeuse, Compte rendu et photos après le spectacle.


- Voyage au Maroc en octobre 2013 : Dans les pas du passé


- Comment lire mon blog, Chercher une page


- Ma première école en tant qu'instituteur, Saint-Thibault Ménantissart, Oise

- Séquences d'une vie, 1959-1966


- Les Tsiganes aux mardis de Turquant,  Une conférence et le film Liberté  

- Entre deux voix, roman de Jenny Sigot Müller

- Aliénor d'Aquitaine au château de Montreuil-Bellay, Les Rencontres imaginaires


- Montreuil-Bellay vue du ciel, un après-midi de juillet 2013

- Joseph Toloche, un interné du camp de Montreuil-Bellay

- Actualité des animations culturelles, Sorties, conférences, expositions...


- Aliénor au château de Montreuil-Bellay 

- Balade américaine, Panoramas de l'Ouest américain


- Un dimanche matin à Montreuil-Bellay, l'appel de la prière

- Vérités du camp de Montreuil-Bellay, et ce qui en est dit


- Cérémonie du 27 avril 2013, Hommage aux Tsiganes victimes de la Seconde Guerre mondiale

- Classement du site du camp : En octobre 2012


- Des villes et des citoyens : Yves Lainé, les Transbordés nantais

- Humeur montreuillaise : Un triste portail sur rue

- La lente et difficile reconnaissance d'un camp de concentration français : Montreuil-Bellay

- Jacques Sigot à France Culture, La Fabrique de l'Histoire

- Montreuil-Bellay, Ville patrimoine


- De la difficile lecture de l'Histoire, Des responsabilités. 

- Rapports difficiles avec les édiles de ma commue, Le camp, un non-évènement

- Des rapports difficiles, voire impossibles, Un quelconque Montreuillais et ses maires


- Conférences et films sur les Tsiganes,  leur internement en France pendant la Seconde Guerre mondiale.


- Montreuil-Bellay, les cèdres du Mail aux Belles, Ce ne fut pas Noël pour eux en 2012

- Vestiges de l'ancien camp de Montreuil-Bellay, Photos anciennes

- Déplacements de populations, Le camp de Montreuil-Bellay

- Scénographie sur le camp de Montreuil-Bellay par des étudiantes de l'Univerité Catholique d'Angers

- Entre deux voix, roman de Jenny Sigot Müller


- Par les rues et les places de Montreuil-Bellay. Curiosités montreuillaises

- Montreuil-Bellay, un instantané : Sur l'ancien chemin de Compostelle ?


- Château de Montreuil-Bellay, Pentecôte 2012 :  http://jacques-sigot.blogspot.fr/2012/05/chateau-de-montreuil-bellay-pentecote.html


- Montreuil-Bellay en 1926 :  http://jacques-sigot.blogspot.fr/2012/05/montreuil-bellay-en-1926.html

- Valérie Trierweiler et Montreuil-Bellayhttp://jacques-sigot.blogspot.fr/2012/05/valerie-trierweiler-et-montreuil-bellay.html

- Mariage tsigane à Montreuil-Bellay en 1885 : Mariage tsigane

- Une curiosité montreuillaise : une locomobile

- Jacques Sigot, bibliographie Ouvrages, revues, édition


- Le camp de concentration de Montreuil-Bellay à la télévision sur la chaîne LCP Assemblée nationale

- Avril 1012 du camp de Tsiganes,
http://jacques-sigot.blogspot.fr/2012/04/le-printemps-2012-du-camp-de-tsiganes.html 

- Plagiat, http://jacques-sigot.blogspot.com/2012/02/plagiat.html

- Montreuil-Bellay en livres et en revues,
http://jacques-sigot.blogspot.com/2012/01/montreuil-bellay-en-livres-et-en-revues.html
 

- Historique de Montreuil-Bellay, http://jacques-sigot.blogspot.com/2012/01/historique-de-montreuil-bellay.html

- Coins de ciel bleu dans le camp de Montreuil-Bellay

- Conférences et sorties, novembre 2011

- Une Curiosité montreuillaise,
L'onguent dia-merdis

- Montreuil-Bellay, le camp de concentration de la route de Loudun,
Le camp en brochure

- 29 août ou 1er septembre ? ou tondre des femmes amoureuses est-il un acte libérateur ?
http://www.saumur-kiosque.com/infos_article.php?id_actu=8335

- Montreuil-Bellay, ville close de l'Anjou
http://jacques-sigot.blogspot.com/2011/08/montreuil-bellay-ville-close-de-lanjou.html

- La Maison Dovalle à Montreuil-Bellay
http://jacques-sigot.blogspot.com/2011/06/la-maison-dovalle-montreuil-bellay.html


- Ces Tsiganes que l'on interna en France dans des camps de concentration pendant la seconde Guerre mondiale Voir le dossier
 

- Jeter des pierres aux chiens qui aboient après toi http://jacques-sigot.blogspot.com/2011/06/jeter-des-pierres-aux-chiens-qui.html

- Comment consulter ce blog
http://jacques-sigot.blogspot.com/2011/05/blog-mode-demploi.html

- Les Tsiganes et les camps en collèges et en lycées
http://jacques-sigot.blogspot.com/2011/05/les-tsiganes-et-les-camps-en-colleges.html. Voir le poème de Justine, collégienne d'Auxerre : Les Gitans

- Nul n'est prophète en son pays http://jacques-sigot.blogspot.com/2011/04/nul-nest-prophete-en-son-pays.html

- Un monument pour le camp de Montreuil http://jacques-sigot.blogspot.com/2011/04/un-monument-pour-le-camp-de-montreuil.html

- Biographies du blogger http://jacques-sigot.blogspot.com/2011/03/biographies-du-blogger.html

- Montreuil-Bellay, J. S., un quelconque citoyen http://jacques-sigot.blogspot.com/2011/03/anecdotes-et-humeurs-montreuillaises.html

- Pour solde de compte http://jacques-sigot.blogspot.com/2011/03/pour-solde-de-compte.html

- La Libye 2006/2011 http://jacques-sigot.blogspot.com/2011/02/la-libye-20062011.html

- 1770, un nouvel accès à la ville haute http://jacques-sigot.blogspot.com/2011/02/montreuil-bellay-une-nouvelle-entree_06.html

- Montreuil-Bellay, l'hôpital Saint-Jean, http://jacques-sigot.blogspot.com/2011/02/les-pauvres-lhopital.html

- Polémique. Le camp de concentration de Montreuil-Bellay http://jacques-sigot.blogspot.com/2011/01/camp-de-concentration-de-montreuil.html

- Poitiers donne une rue à un gamin, fils d'un Gitan et d'une Manouche http://jacques-sigot.blogspot.com/2010/07/poitiers-donne-une-rue-un-gamin-fils.html

- Naître, vivre, mourir http://jacques-sigot.blogspot.com/2010/06/naitre-vivre-mourir.html

- Le Thouet angevin http://jacques-sigot.blogspot.com/2010/06/le-thouet-angevin.html


- Dossiers du blog http://jacques-sigot.blogspot.com/2009/11/dossiers-du-blog.html

- Voeux 2010 http://jacques-sigot.blogspot.com/2010/01/voeux-pour-2010.html

- Galettes des rois 2009 à l'image de Montreuil-Bellay http://jacques-sigot.blogspot.com/2009/12/galettes-des-rois-2009-limage-de.html

- Les ponts à transbordeur français http://jacques-sigot.blogspot.com/2009/11/les-ponts-transbordeurs-francais.html

- Un nouveau pont à transbordeur à Nantes ? http://jacques-sigot.blogspot.com/2008/08/un-nouveau-transbordeur-pour-nantes.html

- De la cécité des médias http://jacques-sigot.blogspot.com/2009/11/de-la-cecite-des-medias.html

- Le château de Montreuil-Bellay http://jacques-sigot.blogspot.com/2009/08/le-chateau-de-montreuil-bellay.html

- Montreuil-Bellay dans mes livres http://jacques-sigot.blogspot.com/2009/07/montreuil-bellay-en-livres.html

- Automne 2009 à Montreuil-Bellay http://jacques-sigot.blogspot.com/2009/10/automne-montreuil-bellay.html

- Les éditions de la Houdinière http://jacques-sigot.blogspot.com/2009/08/les-editions-de-la-houdiniere.html

- Monument à quatre célébrités montreuillaises : René Moreau, Pierre Duret, Alphonse Toussenel, Charles Dovalle (juin 2009)
http://jacques-sigot.blogspot.com/2009/06/monument-aux-celebrites-montreuillaises.html

- Montreuil-Bellay, ville close de l'Anjou.
Le tour complet de l'enceinte fortifiée

- Le site du camp de concentration de Montreuil-Bellay
Panneaux sur le site et envahissement par les herbes et chardons

- Le Thouet à Montreuil-Bellay. (août 2008)
Promenade en canoë


- Montreuil-Bellay, un camp de concentration pendant la Seconde Guerre mondiale. (août 2008)
http://jacques-sigot.blogspot.com/2008/08/montreuil-bellay-un-camp-de.html

- Le massacre de Maillé le 25 août 1944. (février 2008)
http://jacques-sigot.blogspot.com/2008/02/les-collgiens-de-bourgueil-maill.html

- Zürich, le 11 novembre 2008 J-O. août 21008)
http://jacques-sigot.blogspot.com/2008/08/un-certain-11-novembre-2008.html

.