Ouvrages dans lesquels j’évoque l’histoire de ma ville. Pour consulter ma bibliographie complète, la retrouver dans mon site : http://sigot.montreuil.free.fr/page%20de%20cadre%201/cadre1.htm
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Montreuil-Bellay, Ville close de l’Anjou
Jacques Sigot
Editions C.M.D., 1993. 40 pages. Egalement version anglaise. (Epuisé, en bibliothèque)
L’histoire de Montreuil-Bellay des origines aux dernières décennies du XXe siècle ; les Montreuillais et leur rivière, le Thouet ; visite guidée, le long de l’enceinte fortifiée, des châteaux et de la vieille ville.
Un siège au temps d’un seigneur belliqueux (1151) ; une querelle entre le châtelain et des moines ; un « resto du cœur » à la fin de l’Ancien Régime ; une catastrophe ferroviaire (1911) ; découverte d’un trésor.
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Montreuil-Bellay en images
Jacques Sigot
Editions Alan Sutton, 2004. 128 pages.
Des 32 villes closes que comptait jadis l'Anjou, ne demeure que Montreuil-Bellay, close sur les secrets de sa splendeur passée que vous révèlent ses somptueuses demeures d’autres siècles. Tout touriste, tout promeneur abandonné à son errance, porte dans son imaginaire un château médiéval haut perché au-dessus d'une rivière profonde, une ligne de murailles aveugles et secrètes percées de portes puissantes. Mais encore, une vieille église moussue aux chapiteaux indéchiffrables et monstrueux...
Montreuil-Bellay, charmante cité de la vallée du Thouet a jalousement gardé ce décor idéal dans lequel ses habitants ont vécu ce vingtième siècle que nous venons de quitter, un mode de vie qui aura bientôt disparu et que conservent intact les cartes postales et les photographies retrouvées avec bonheur.
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Montreuil-Bellay, Le nom des rues et des places
Jacques Sigot
Editions de la Houdinière, 1996. 104 pages.
Tous les noms des rues de la vieille ville et de ses hameaux : Balloire, Chaumont, Méron, La Motte-Bourbon, Panreux et Trézé.
Vieux plans et cartes postales anciennes illustrent l’ouvrage.
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Montreuil sur Scène
Editions de la Houdinière, 1991 (hors commerce). 24 pages.
Jacques Sigot
Théâtre de rue en huit tableaux et une chanson.
Création le 11 mai 1991 dans le cadre du 2e Festival de Mai de Montreuil-Bellay.
Tableaux : Les impôts qu’il faut toujours payer (Place aux Dîmes) ; Les seigneurs montreuillais (devant le château) ; Bataille du 8 juin 1793 (Place du Marché) ; L’Affaire Dovalle (devant la Maison Dovalle) ; La Maison aux Os (Rue du Bellay) ; L’onguent dia-merdis (Rue de la Mairie) ; Mariage pendant la Révolution (devant les Grands Augustins) ; Dames de petite vertu (Porte Saint-Jean).
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Historique des mairies de Montreuil-Bellay, 1622-1989
Jacques Sigot
Editions de la Houdinière (Edition du centenaire), 1989 (hors commerce). Format 210/197 mm ; 266 pages. Illustrations noir et blanc, plans, documents d’archives.
Cette histoire des mairies de Montreuil-Bellay a voulu commémorer la restauration de l’édifice construit en 1859 sous le Second Empire. Cette édition a été augmentée à l’occasion de la célébration du bi-centenaire de la Révolution française.
Chapitres : Liste des maires de la commune ; historique de l’institution municipale ; les anciennes mairies ; la nouvelle mairie ; fusions avec des communes voisines ; le bi-centenaire de la Révolution.
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Chroniques de Montreuil-Bellay et d’ailleurs, 1983-1990
Jacques Sigot
Editions de la Houdinière, 1991 (hors commerce, en bibliothèque). 390 pages.
Collection des articles publiés par la presse régionale de 1983 à 1990.
Chapitres : Montreuil-Bellay, la ville et son histoire ; quelques portraits ; par les rues et les places ; monuments et maisons ; le Thouet ; le Saumurois ; divers (fêtes, théâtre, expositions, sports, cinéma ; l’école du Coudray-Macouard ; l’internement des Tsiganes ; le tarot ; notes sur l’auteur).
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Ma ville entre les Bleus et les Blancs, La Bataille de Montreuil-Bellay, 8 juin 1793
Jacques Sigot
Editions Hérault, 1982. 170 pages. (Epuisé)
Le 8 juin 1793, l’armée Catholique et Royale quitte la Vendée dite Militaire pour attaquer Saumur. Elle se heurte à la tombée de la nuit aux portes de Montreuil-Bellay à une armée de Républicains venue de Thouars pour défendre la cité ligérienne en danger. Cette bataille peu connue, éclipsée par la grande victoire vendéenne du lendemain, est décrite dans les ouvrages historiques avec la plus grande fantaisie, les différents auteurs recensant, par exemple, de 20 morts à 4 000 chez les rebelles et de 102 morts à 4 000 tués ou prisonniers chez les Républicains !
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La Résistance sacrifiée, 1943 un réseau Buckmaster en Anjou
Jacques Sigot
Geste éditions, 2003 (troisième édition) 216 pages.
Printemps été 1943, la Résistance s’organise en Anjou. Un groupe, rattaché aux réseaux anglais Buckmaster, réceptionne des armes parachutées près de Montreuil-Bellay et les cache en attendant le débarquement.
Suite à l’interception de hauts responsables, les nazis sont bientôt sur les traces des résistants. La plupart sont arrêtés en septembre et octobre, puis déportés sans jugement. Soixante années après, il est maintenant possible de connaître les vraies responsabilités de chacun.
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Une catastrophe ferroviaire, Montreuil-Bellay le 23 novembre 1911
Jacques Sigot
Geste éditions, 2003135 pages.
Le 23 novembre 1911, un convoi assurant la liaison Angers-Poitiers était précipité dans le Thouet en crue suite à l’affaissement de la pile centrale du viaduc qui enjambait la rivière à environ un kilomètre de la gare de Montreuil-Bellay. Il y eut seize victimes.
Cette catastrophe provoqua de vives polémiques jusqu’au Sénat à Paris, un drame identique ayant endeuillé cette même ligne quatre années plus tôt aux Ponts-de-Cé ; rien n’avait été entrepris pour améliorer la sécurité, malgré les promesses.
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1939-1945, Chronique de guerre d’une petite ville d’Anjou, Montreuil-Bellay
Jacques Sigot
Editions C.M.D., 1994. 96 pages. (Epuisé, en bibliothèque)
Vie mouvementée d’une petite ville de 3 000 habitants pendant la Seconde Guerre mondiale. La « Drôle de Guerre » ; Montreuil-Bellay occupé ; l’été 1944.Le plus difficile a été de confronter des témoignages souvent contradictoires, parce que déformés par les années, influencés par l’attitude qui fut celle de leurs auteurs en un temps où l’on était d’un bord ou de l’autre.
Ces temps ont vu Montreuil se donner au Maréchal, puis être occupé. Des destins tragiques ont endeuillé la population, comme celui de Mathilde Mario, une Parisienne juive arrivée en 1929. Des bombardements aveugles l’ont blessé, son pont a été détruit… Contre ces violences, certains ont su relever la tête pour rejoindre la Résistance dès le printemps 1943.
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L’empoisonneuse et le poète, L’affaire Dovalle
Geneviève Sigot
Editions de la Houdinière, 1986. 152 pages.
Sous le 1er Empire, une jeune fille empoisonne plusieurs membres d’une famille de notables qui habite une belle demeure de Montreuil-Bellay qui domine la rivière du Thouet. Peu après le drame, naît dans cette famille un nouveau fils, le poète Charles Dovalle qui, lui aussi, connaît une fin tragique.
Ce récit historique, illustré de dessins à la plume de la fin du XIXe siècle, a été rédigé à partir des minutes du procès et de l’histoire de la ville.
D'importantes annexes présentent des documents d'archives et un poème de Charles.
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Ces barbelés oubliés par l’Histoire, Un camp pour les Tsiganes… et les autres, Montreuil-Bellay 1940-1945
Jacques Sigot
Editions Wallâda et Cheminements, 1994. 352 pages. Préface d’Alfred Grosser.
Réédition augmentée de Un camp pour les Tsiganes… et les autres, Montreuil-Bellay 1940-1945, éditions Wallâda, 1983, Prix Romanès 1984 ; Prix du Salon français du Livre régional 1985.
Un camp de concentration français comme il y en eut sur tout le territoire national pendant la Seconde Guerre mondiale, avec sa double enceinte de barbelés électrifiés et ses miradors. Y furent parqués dans des conditions lamentables : des Républicains espagnols, hiver et printemps 1940 ; des soldats français interceptés pendant l’Exode ; des civils anglais au cours de l’été 1940 ; des clochards de la région nantaise en 1942 ; des collaborateurs et des soldats ennemis en septembre 1944 ; des civils allemands et des femmes hollandaises mariées à des nazis, en 1945 ; et surtout, de novembre 1941 à janvier 1945, des Tsiganes que la IIIe République d’Albert Lebrun avait décidé d’interner avant que les Allemands n’envahissent le pays, et que le Gouvernement Provisoire de de Gaulle a oublié de libérer après le 8 mai 1945.
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Le Jollec. Chronique du camp de MOntreuilo-Bellay (1940-1944)
Bande dessinée de Kkrist Mirror.
Préface de Serge Klarsfeld.
Présentation de Jacques Sigot.
Editions de l'Anjou, 1994, 50 pages.
Kkrist Mirror promène dans son album Jacques Sigot, l'instituteur inventeur au début des années 1980 de ce camp de concentration de Montreuil-Bellay.
Jollec est le curé de Méron, la commune la plus proche du camp. Mais, trop secourable auprès des internés qu'il essaie d'aider, il est chassé du camp suite à l'intervention de son évêque. Il ne s'agit pas d'une marionnette, créature de l'auteur, mais d'un être vivant un drame échappant à son créateur, écrit Serge Klarsfeld dans sa préface.
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Tsiganes, 1940-1945 Le camp de concentration de Montreuil-Bellay
Bande dessinée de Kkrist Mirror
Préface de Serge Klarsfeld
Dossier documentaire de Jacques Sigot
Postface de Francis Groux
Editions Emmanuel Proust, 2008, 96 pages.
Réédition avec d'importants ajouts de l'album Le Jollec.
Bande dessinée. A quelque trois kilomètres de la petite ville de Montreuil-Bellay, un camp de concentration administré par la sous-préfecture de Saumur et gardé par la gendarmerie française et des gardes civils qui échappaient ainsi au STO, a interné plus de 3000 Tsiganes – on disait alors nomades – dans des conditions inimaginables.
Le récit rend également hommage à l’abbé Jollec qui a, contre sa hiérarchie, toujours cherché à aider cette population oubliée de tous derrière les barbelés de la honte.
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Montreuil-Bellay, La Grange à Dîme
Geneviève et Jacques Sigot
Editions C.M.D., 1997 (hors commerce, en bibliothèque)
Etude d’un monument de la ville close de Montreuil-Bellay, l’ancienne grange à dîme seigneuriale construite en 1461.
Les archives parlent des « Greniers de la Baronnie », nous l’appelons « Grange à dîme » parce que, jusqu’à la Révolution et sa vente comme bien national, là s’effectuait la recette des rentes dues au seigneur.
Son aménagement actuel en restaurant à fouées permet d’admirer ses trois niveaux, jusqu’à la somptueuse charpente du XVe siècle en forme de carène de bateau renversée.
21 juil. 2009
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