Quel pouvoir détient le citoyen dans la vie de sa ville ? Ce qu'écrit Yves, en pensant à Nantes, sa ville...
Si l'on regarde l'histoire des villes, on constate qu'elles ont été
successivement vouées à :
- La protection des remparts où étaient rassemblés :
les vivres et objets (entrepôts, marchés et fonction portuaire), la nourriture
spirituelle (cathédrales), la sécurité (le château), les jeux (les arènes). Le lien
social est évident.
- La production (les usines) qui s'est insérée dans les
interstices de l'habitat (main-d’œuvre) qui apporte les fumées et la
pollution, mais aussi la culture (écoles) et le sport (théâtres, cinémas,
stades)… mais le lien social éclate en classes.
Que reste-t-il ?
- Exit les entrepôts, les défenseurs, la pollution industrielle… la
fonction portuaire, et même celle des églises.
- Bonjour le tertiaire, les visiteurs (tourisme), l'institutionnel
(fonctionnaires), le divertissement (éléphant), la culture (écoles,
multiplication des associations)
- L'urbanisme peut être un ciment qui - à l'époque de la télé ou de
l'ordinateur - peut maintenir un semblant de lien social. Les spécialistes ont
une grande responsabilité, car cette cohésion dépend de moins en moins du monde
politique (pourtant de "polis" : la ville) qui ne voit pas clair dans
cette histoire de lien social
- De moins en moins, ils ont de l'avance sur le peuple, et pourtant ils construisent de
plus en plus.
Où est le contrepoids citoyen, et quel pourrait-être son influence ?
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